Les Aiglons attaquent dès le coup d'envoi et se procurent de bonnes occasions par Balmont et Koné. Les Nantais, bien regroupés, se contentent de contenir les assauts brouillons, mais physiques, des joueurs d'Antonetti. Les Niçois dominent ainsi toute la première demi-heure, mais ils voient leurs occasions repoussées par Stojkovic, très présent et attentif.

Petit à petit, les joueurs de Le Dizet sortent la tête de l'eau, mais sans jamais se montrer dangereux. Puis, suite à la sortie de Vahirua (coup involontaire de Boukhari), les Canaris ratent une superbe occasion d'ouvrir le score. Diallo, bien servi par Faé, rate son contrôle de très peu, le ballon reste derrière son pied d'appui, ce qui l'empêche d'enchaîner une bonne frappe. Lloris, seul face à l'attaquant nantais, est tout heureux de constater que le tir échoue hors du cadre.

C'est la pause, les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score de parité.

De retour sur la pelouse, les Aiglons reprennent leur jeu vers l'avant, avec beaucoup d'engagement physique. Les Nantais répondent dans les duels, la leçon du match contre Lyon aura été retenue, mais le jeu en souffre et devient trop haché.

Le jeu se durcit et monsieur Duhamel sanctionne. Coup-franc pour Nice aux 25 mètres, dans l'axe. Ederson (54e) se charge de le frapper et brosse magnifiquement son ballon, et le cuir va se loger dans la lucarne de Stojkovic, qui ne peut que constater les dégâts. Le portier nantais était peut-être trop avancé... Nice 1-0 Nantes.

Ce but a le mérite de réveiller un peu les deux équipes, qui se décident à jouer enfin un football plus agréable et léché. Les Aiglons essaient d'enfoncer le clou, de faire le break, mais ils restent trop brouillons pour y parvenir et c'est Nantes qui en profite pour se refaire la cerise dans le jeu.

Les Canaris sont plus appliqués, jouent plus vite, plus haut et sur une nouvelle faute niçoise et un énième coup-franc cette fois très bien placé, les Canaris ont l'occasion de revenir au score. C'est Rossi (87e), entré quelques minutes plus tôt, qui est au ballon. On sent le joueur concentré et qui veut bien faire. Il s'élance, sa frappe passe au dessus du mur niçois, une frappe bien travaillée, enveloppée, qui finit sa course en pleine lucarne, Lloris constate à son tour les dégâts. Nice 1-1 Nantes.

Il reste quelques minutes à jouer, les deux équipes essaient timidement de s'imposer et osent une frappe avant le coup de sifflet final. Payet, pour Nantes, répond à Balmont pour les Niçois, mais aucun des deux joueurs ne trouvera pas le cadre.

Aiglons et Canaris se séparent  logiquement sur un score de parité.