Je suis malade, complètement malade !
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On
voulait y croire suite à la dernière
demi heure de jeu du dernier FCN-LOSC
au cours de laquelle, les Nantais
ont esquissé un semblant de maîtrise
collective pour renverser une situation
compromise. Les blessés les plus
à même d’influer sur la dynamique
de l’équipe étaient aptes à jouer
et le VAFC n’apparaissait pas comme
une équipe si terrible à rencontrer
à ce stade de la compétition. Malheureusement,
après cette défaite face aux hommes
de Kombouaré, il ne faut plus se
voiler la face, le FCN doit être
considéré comme une équipe de bas
de tableau qui va devoir lutter
pour préserver son maintien dans
l’élite du football français
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Assez
logiquement, l’équipe de départ
alignée par Serge le Dizet s’appuyait
sur celle du dernier match face
à Lille avec toutefois deux changements
majeurs, à savoir la titularisation
de Dimitrijevic dès le début de
la partie et surtout celle de Heurtebis
dans les cages à la place du jeune
gardien serbe Stojkovic, guère convaincant
jusque là. Cette titularisation,
comme on va s’en rendre compte,
ne manquera pas de faire couler
beaucoup d’encre dans les prochains
jours.
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Alors
qu’on pouvait craindre une entame
de match des plus compliquées face
à une équipe du VAFC à laquelle
son entraîneur avait demandé de
se racheter après la claque reçue
à Lens, il n’en fut rien, du moins
au niveau comptable. En effet, même
si le VAFC monopolisait le ballon
durant les 20 premières minutes,
seul un but refusé de Savidan pouvait
être considéré comme une sérieuse
alerte sur les cages d’un Tony Heurtebis
mis en confiance sur un corner dès
la 3ème minute du match par une
sortie aérienne au poing des plus
propres.
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Après
cette entame de match toute valenciennoise,
c’est fort logiquement que les canaris
commençaient à sortir de leurs retranchements
pour s’approcher du but de l’ex
ligérien Willy Grondin et on pouvait
penser que le plus dur était fait.
Mais, encore une fois, c’est ce
moment que le FCN « choisit » pour
se tirer une balle dans le pied
par l’intermédiaire de son infortuné
portier. En effet, sur un dégagement
anodin aux 6 mètres, Heurtebis envoya
directement la balle dans les pieds
du valenciennois de ce début de
saison, Steve Savidan. Celui-ci,
tout heureux de se retrouver seul
à 30 mètres des buts ne se fit pas
prier et vint crucifier un Tony
Heurtebis accablé. Malgré ce nouveau
coup du sort, les nantais réussirent
à finir cette première période en
allant de l’avant et en obtenant
plusieurs coups francs qui malheureusement
de donnèrent rien.
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Au
retour des vestiaires, Serge le
Dizet ayant sûrement recadré ses
joueurs, les nantais se montraient
beaucoup plus incisifs avec un pressing
très haut qui semblait porter ses
fruits puisqu’ils obtinrent trois
occasions consécutives en moins
de 10 minutes. Cette volonté se
manifesta également par l’apport
de forces vives avec les rentrées
conjuguées de Wilhelmsson et Keserü
à la place de Rossi et Oliech. Ce
dynamisme fut toutefois vite calmé
puisqu’à la 55ème minute, Savidan,
encore lui, adressait un superbe
centre pour Dufresne qui voyait
sa reprise de la tête heurter la
barre transversale du portier nantais,
battu sur l’action.
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Après
5 minutes de flottement, les nantais
repartaient à l’assaut de la muraille
valenciennoise qui se renforça une
première fois à la 70ème minute
avec les rentrées de Roudet et Saez
en remplacement de Dufresne et Doumeng
et une deuxième fois à la 77ème
minute avec celle de Liron à la
place de Haddad. L’objectif de Kombouaré
était clair; préserver à tout prix
le score. Dans ces conditions, le
match devint une attaque-défense
seulement perturbée par des contres
valenciennois rondement menés et
toujours dangereux. Les nantais
se distinguaient par une domination
malheureusement stérile, même si,
un superbe coup franc de Keserü
qui vint raser la barre transversale,
à la 65ème minute, aurait pu leur
valoir de réaliser un mini hold-up.
Mais ça fait longtemps maintenant
que les dieux du football ont choisi
de déserter la Maison Jaune, et
on serait tenté de les comprendre
tellement le football a déserté
la Maison Jaune !
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Le
FCN est maintenant 19ème au classement
et s’apprête à recevoir un OM conquérant
qui régale ces supporteurs depuis
le début de l’année et ce pour la
première fois depuis bien longtemps.
Il est intéressant de constater
que ce regain de vie sur la canebière
coïncide avec une volonté toute
nouvelle des dirigeants de ne modifier
leur groupe qu’à dose homéopathique.
Quel sera le visage du FCN au soir
d’accueillir cette équipe, on peut
d’ores et déjà se poser la question.
Il est évident que Serge le Dizet
est plus que jamais sur la sellette
mais la proximité du match de Coupe
de la Ligue face à un autre club
euphorique, le FC Toulouse, devrait
calmer les velléités présidentielles
à ce sujet. Il est quasiment assuré
que le lynchage de SLD va redoubler
d’ardeur sur les différents espaces
d’expression suite à la titularisation
de Tony Heurtebis, coupable malheureux
sur l’unique but de ce match. Nous
tenons, par avance, à nous dissocier
de ce genre d’attitude et à renouveler
notre soutien au technicien ligérien.
Tant que la direction nantaise ne
reconnaîtra pas ses torts dans la
conduite du club depuis maintenant
5 ans et qu’elle ne présentera pas
un plan d’action qui respecte les
valeurs fondamentales de notre club,
il ne serait question de lui faire
le cadeau de faire porter le chapeau
au seul Serge le Dizet.
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