Le 1 avril
2008 |
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Et
un,
et deux...
et Troyes
zéro
!
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En
s’imposant
à Troyes
(0-2),
la Maison
Jaune
a fait
un pas
de plus
vers
l‘élite
du football
français.
Le trou
se creuse
encore
davantage
sur
le quatrième
au classement,
Grenoble,
à quatorze longueurs,
désormais.
En perdant
leur
troisième
match
consécutif,
les
Troyens
ont
remis
Grenoblois
et Clermontois
dans
la course
à la
montée.
Le prochain
match
dans
l‘Isère
pourrait
être
un tournant
du championnat,
et
plonger
un peu
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plus les joueurs de Denis Troch
dans
le doute.
Une
quatrième
défaite
en autant
de rencontres,
et l’Estac
verrait
revenir
Grenoble
à deux
points.
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Quant aux FC Nantes, il avait
tout
à gagner
au stade
de l’Aube.
Une
défaite
ne remettait
pas
en cause
leur
avenir,
et un
résultat
nul
leur
permettait
de laisser
Grenoble
à 12
points.
Autant
dire
que
cette
victoire
est
précieuse,
et qu’elle
met
les
Canaris
dans
une
situation
très
confortable,
avant
la dernière
ligne
droite
qui
devrait
les
mener,
sauf
effondrement
et concours
de circonstances,
en Ligue
1.
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Des
occasions
troyennes
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La
rencontre
débutait
sur
un rythme
soutenu,
les
deux
formations
ne fermaient
pas
le jeu
et cherchaient
à créer
de l‘animation.
Les
Nantais
étaient
les
premiers
à se
mettre
en évidence,
par
l‘intermédiaire
de Dossevi
(15e),
qui
centrait
au cordeau
et voyait
le cuir
dégagé
in extremis
avant
que
Bagayoko
n‘ait
pu concrétiser.
Dans
la minute
qui
suivait,
Heurtebis
était
à la
parade
sur
une
frappe
tendue
de Noro
(16e).
Le jeu
était
équilibré,
le ballon
vivait
bien,
malgré
beaucoup
de déchets
par
précipitation
et envie
de bien
faire.
Poulard
se montrait
en grande
forme,
auteur
d’un
tacle
propre,
à l‘entrée
de la
surface
de vérité,
sur
une
percée
de Bangoura
(36e).
C’était
ensuite
Faty
qui
éloignait
le danger
suite
à une
nouvelle
action
troyenne
par
le remuant
Bangoura
(40e).
Les
joueurs
de Denis
Troch
finissaient
la première
période
en étant
dominateur
et Heurtebis
s’employait
sur
une
frappe
enveloppée
de Noro
(45e).
Monsieur
Layec
sifflait
la pause
sur
un score
nul
et vierge.
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Guillon
donne
le ton
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La
Maison
Jaune
débutait
la deuxième
période
sur
les
chapeaux
de roues.
Le bloc
équipe
était
résolument
décidé
à jouer
plus
haut,
à presser
encore
davantage
les
Troyens,
qui
étaient
étouffés
dans
les
premières
minutes.
Guillon,
qui
évoluait
comme
milieu
de terrain
excentré
côté
gauche,
percutait
vers
l’avant,
et donnait
un rythme
soutenu
au jeu
des
Canaris.
Il aurait
mérité
de marquer
le but
de l’année,
de trente
bons
mètres,
sur
une
frappe
énorme,
mais
c’était
sans
compter
sur
la présence
de Merville,
qui
détournait
le cuir
sur
sa barre
transversale
(49e).
C‘était
ensuite
au tour
de Dossevi
de faire
frissonner
le stade
de l’Aube,
suite
à un
tir
trop
croisé
(50e).
Les
Canaris
exerçaient
un pressing
constant
et les
déchets
techniques
s’estompaient
au fur
et à
mesure
que
le match
avançait.
Dossevi,
très
en vue
hier
soir,
servait
idéalement
Bagayoko,
mais
l’international
malien
perdait
pourtant
son
duel
face
au portier
troyen
(61e).
Les
joueurs
de l'Estac essayaient
de sortir
de l’emprise
nantaise,
sous
l’impulsion
de Bettiol
(63),
mais
sa frappe
soudaine
ne trouvait
pas
le cadre.
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Bagayoko
ouvre
la marque
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Quand
on joue,
quand
on respecte
le jeu,
la réussite
est
au rendez-vous.
Le FC
Nantes
allait
être
justement
récompensé
de ses
efforts
à 66ème
minute
de jeu.
Dossevi
s’était
fait
oublié
dans
le couloir
droit
et adressait
un bon
centre
à Bagayoko,
qui
ne laissait
pas
passer
l’occasion
d’ouvrir
le score.
L’attaquant
nantais
contrôlait
dos
au but
et frappait
en pivot,
profitant
d’un
marquage
très
large
de son
adversaire
direct.
Le tir
puissant ne
laissait
aucune
chance
à Merville,
qui
allait
chercher
le cuir
au fond
de ses
filets.
Les
Aubois,
sevrés
de ballon,
essayaient
de sortir
la tête
de l’eau
et se
créaient
deux
occasions
en fin
de match.
Danic
envoyait
un missile
qui
ne trouvait
pas
le cadre
(81e),
tandis
que
Kébé,
entré
à la
place
de Gragnic
à l’heure
de jeu,
ratait
le but
de l’égalisation
à la
85ème
minute.
Pierre
commettait
une
boulette
qui
aurait
pu être
lourde
de conséquence,
tellement
la Maison
Jaune
méritait
la victoire,
mais
si le
centre
de Meslin
était
parfait,
la course
de Kébé
l’était
beaucoup
moins,
et l’attaquant
troyen,
en avance
sur
le ballon,
ne cadrait
pas
sa reprise,
seul
face
à Heurtebis.
L’Estac
terminait
la rencontre
à dix,
suite
à l’exclusion
d’Enza-Yamissi,
pour à
un tacle
trop
appuyé
sur
Moullec
(88e).
Djordjevic,
entré
en jeu
quelques
minutes
plus
tôt
à la
place
de Bagayoko,
écopait
d’un
carton
jaune
(89e),
avant
d’aller
parachever
la victoire
nantaise,
suite
à un
très
bon
mouvement
côté
gauche,
orchestré
par
Maréval,
qui
servait
l’attaquant
serbe
sur
un plateau
(91e).
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Du
jeu,
encore du
jeu
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La
victoire
nantaise
est
logique
et amplement
méritée,
elle
ne souffre
d’aucune
contestation,
tellement
les
joueurs
de Der
Zakarian
ont
montré
de l’envie,
de la
solidarité
et de
l’application
jusque
dans
les
dernières
minutes.
Nantes
reste
désormais
sur
une
série
de huit
matchs
sans
défaite
et se
rapproche
du leader
Havrais,
qui
totalise
3 points
de plus
au classement.
Le prochain
match
à la
Beaujoire,
contre
Niort,
pour
le compte
de la
31ème
journée,
pourrait
permettre
aux
Canaris
de faire
un pas
de plus
vers
la Ligue
1, surtout
si dans
le même
temps,
Grenoble
s’impose
sur
sa pelouse
contre
Troyes.
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Vendredi
4 avril,
les
supporters
nantais
espèrent
voir
du jeu,
comme
les
joueurs
de Der
Zakarian
ont
su en
produire
au stade
de l’Aube.
Il n’y
a plus
de pression,
sauf
accident
qui
semble
improbable,
la route
de la
Ligue
1 est
dégagée,
de quoi
jouer,
encore
et encore…
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la feuille
de match
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l'historique
entre Troyes
et
Nantes
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Pascal
C. © FCNhisto.fr -
Le 1
avril 2008 |
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