Le 6
avril 2008 |
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Nantes
aurait
joué
le titre
face
à Niort…
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Le
FC Nantes
compte
désormais
cinq
points
de retard
sur
Le Havre,
leader
du championnat.
Ce résultat
nul,
concédé
face
à Niort
(1-1),
traduit,
une
nouvelle
fois,
les
lacunes
nantaises
à produire du
jeu
dès
qu'un
bloc
défensif
lui
fait
face.
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De
l'Aube
au crépuscule
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La
victoire
troyenne
avait
été
obtenue
avec
envie,
tant
individuelle
que
collective.
Dès
le coup
d’envoi
au stade
de l‘Aube,
on sentait
les
Canaris
motivés
pour
s’imposer,
et résolus
à le
faire
avec
la manière.
Vendredi
soir
à la
Beaujoire,
les
supporters
nantais
furent
privés
du spectacle
espérée
et aperçu
furtivement
au cours
de la
saison.
La rencontre à
Troyes
reste
comme
le match
référence
à l’extérieur.
Quelle
opposition a
été,
en championnat,
de ce
niveau
et proposant
cette
qualité
de jeu
? Une
mi-temps
contre
Sedan
lors
de la
7ème
journée,
et quelques
miettes
face
à Amiens
(18e)
et Libourne
(26e).
Trop
peu
de jeu
proposé,
la Beaujoire
est
sevrée
de spectacle
et les
supporters
vont
finir
par
se lasser…
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Nantes
face
à son
destin
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Certes,
Niort
était
venu
sur
les
bords
de l’Erdre
avec
des
ambitions
affichées,
jouer
le résultat
nul
et vierge.
En s’appuyant
sur
un 5-4-1,
la tactique
de Samuel
Michel
a fait
mieux
que
se défendre.
Les
Niortais
ne méritaient
de perdre
ce match
de quarante
cinq
minutes
proposé
par
la Maison
Jaune.
La deuxième
période
fut
tellement
insipide,
hachée
et gérée,
qu’on
ne parlera
même
pas
de football.
Les
« Bronzés
font
du foot »
ça ferait
sûrement
rire,
surtout
si la
troupe
du Splendid
devait
jouer
le rôle
d’entraîneur-joueur,
mais
vendredi
soir,
au stade
de la
Beaujoire,
il n’y
avait
rien
de drôle
et de
splendide.
Autant
de déchets
techniques,
de passes
et de
contrôles
ratés,
qu’on
était
plus
proche
du niveau
National
que
de celui
la Ligue
1. Niort
est
a la
lutte pour
le maintien,
ça tombe
bien,
et les
Niortais
ont
réussi un
beau
coup,
gagner
un point
chez
un leader,
un favori
du championnat
depuis
le début
de l’exercice.
Ils
se retrouvent
ainsi
à deux
longueurs
de Dijon,
premier
non-relégable.
Le maintien,
ils
l’obtiendront
avec
leurs
tripes
et c’est
en renouvelant
ce style de
rencontre,
avec
solidarité
et abnégation.
Niort
a joué
son
match,
alors
que
le FC
Nantes
n’a
jamais
su hisser
son
niveau
de jeu.
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Début
en fanfare
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Moullec
(1e),
puis
Fischer
(7e),
laissaient
pourtant
espérer
un match
ouvert,
avec
deux
équipes
désireuses
de s’imposer
pour
des
raisons
différentes.
Quelques
secondes
plus
tard,
on était
conforté
en ce
sens,
puisque
Faty
(9e)
continuait
d’alimenter
les
espérances.
Alors
quand,
à quelques
secondes
d’intervalle,
Bagayoko
et Guillon
(10e)
se créaient
deux
occasions
et que
le milieu
de terrain
nantais
ouvrait
le score,
on en
salivait
déjà,
impatient
de voir
la suite…
Elle
ne tardait
pas
à pointer
son
nez
et Niort
à égaliser.
Dans
la foulée,
quatre
minutes
après
le but
de Guillon,
et Konaté
(14e)
rendait
le match
fou….
On jouait
depuis
quinze
minutes
et déjà
plusieurs
occasions
chaudes
et deux
buts
au compteur.
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La
mort
du signe
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Malheureusement,
le match,
dans
l'intensité
et l'envie
de faire
la différence,
s’est
arrêté
là.
Il y
a bien
eu les
occasions
de Guillon
(75e)
et Bagayoko
(80e)
en deuxième
mi-temps,
mais
ce fut
trop
peu
pour
s’en
satisfaire,
après
une
telle
entame
de match
et la
belle
promesse
de Der
Zakarian
de jouer
le titre…
Le coach
nantais
s’est
risqué
à un
pronostic,
oser
aller
titiller
le HAC
et lui
contester
son
fauteuil
de leader.
Pourtant,
il semble
indiscutable
que
les
Havrais
feront
un beau
champion,
ils
se sont
imposés
à deux
reprises
face
aux Canaris.
Les
joueurs
de Der
Zakarian
se sont
souvent
montrés
impuissants
à faire
respecter
la hiérarchie
contre
les
équipes
de bas
de tableau,
contrairement
à ceux
de Nobilo.
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De
toute
façon,
pour
jouer
le titre,
encore
faudrait-il
jouer…Expliquer
qu'un
beau style
de jeu,
comme
celui
proposé
face
à Troyes,
ne peut-être
renouvelé
à chaque
match
et notamment
contre
un bloc
défensif,
beaucoup
s’y
essaient,
mais
aucun
observateur
ne saurait
être
affirmatif.
Le Havre
y arrive
bien
à bouger
de telles équipes,
à créer
du mouvement
et à
marquer
des
buts.
Le HAC
est
pourtant
attendu,
comme
Nantes,
on peut
donc
penser
que
la réponse
soit
ailleurs.
Dans
l’envie,
dans
la motivation
collective
et individuelle,
sans
doute...
Au FCN,
certains
joueurs
ont
des
démarches
de sénateurs
sur
le terrain,
comme
si rien
ne pouvait
les
atteindre,
remettre
leur
statut
en question.
Ils
ne s’appliquent
à jouer
que
certains
matchs,
voire
sur
certaines
phases
de jeu.
Le
joueur
habitué
au tâches
offensives
ne
fait
pas
l’effort
de défendre,
et vice
et versa.
Autant
de petits
détails
qui
peuvent
faire
penser
que
le dernier
mercato
n’aura
pas
fait
que
du bien
au groupe.
Si l’apport
de Babovic
et Djordjevic
est
conséquent
au tableau
d’affichage,
il l’est
déjà
moins
dans
le jeu,
et cela
ne vient
pas
essentiellement
d’eux,
mais
en partie
de l’accueil
qui
leur
est
fait
par
quelques
uns
de leurs
partenaires.
On sent
des
préférences,
des
joueurs
qui
ont
envie
de faire
l’effort
pour
tel
coéquipiers et
de ne
pas
faire
vivre
le cuir
vers
un autre
partenaire,
fraîchement
arrivé.
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Le
mercato
comme
seul
espoir...
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Plus
la fin
de saison
approche,
plus
les
rumeurs
transferts
se font
nombreuses
autour
de la
Maison
Jaune,
et plus
le jeu
est
décousu,
irrégulier
et manquant
singulièrement
de professionnalisme.
Car
c’est
la même
équipe,
à quelques
exceptions
près,
qui
a joué
contre
Troyes
et Niort.
Deux
matchs
foncièrement
différents
quand
à la
qualité
de jeu
et l’envie
d’en
produire
durant
toute
une
rencontre.
Entre
temps,
Abdoun
dans
le viseur,
Carrasso
et Vercoutre
sur
les
tabllettes,
le FC
Nantes
de Kita
prépare
l'avenir
dans
l'instabilité
sous-jacente...
Der
Zakarian
explique
ce faux
pas
niortais
en sous-entendant
que
son
équipe
avait
joué
à son
niveau,
qu’elle
avait
montré
son
vrai
visage.
Contre
Troyes,
c’était
un rêve
alors
? Sans
être
un super
match,
cette
rencontre
de qualité
aurait-elle
été
jouée
par
des
joueurs
dopés,
ou assurés
d’une
énorme
prime
en cas
de victoire
au stade
de l’Aube
? Le
coach
nantais
parle
ensuite
de fatigue,
ses
joueurs
n’avaient
plus
de jambes,
parait-il.
Un quart
d’heure
de jeu,
c’est
usant,
surtout
à ce
niveau…
Vainqueur
manquait
de jambes
sans
doute,
ce doit
être
pour
cette
raison
qu’il
est
entré
en jeu
à la
26ème
minute,
pour
sortir
à la
80ème.
Certes,
l’entrée
de De
Freitas
a fait
du bien,
un peu
de technicité
et de
créativité,
ça ne
fait
jamais
de mal.
Mais
un duo
De Freitas
- Vainqueur,
ce n’était
pas
jouable
? Le
coach
se plaint
de certains
manques,
mais
il ne
fait
pas
grand
chose
pour
les
combler,
quand
les
occasions
se présentent.
La concurrence
saine,
c’est
quand
même
nettement
plus
constructif.
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A
partir
d'aujourd'hui,
ça sera
comme
d'habitude
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Les
joueurs
se montrent
réticents
à être
réguliers,
quant
à leur
entraîneur,
il espère
sauver
sa tête
et garder
sa place.
Si le
jeu
n’est
pas
là,
ça ne
peut
venir
de lui,
il ne
peut
être
considéré
comme
responsable,
et d'ailleurs,
il n'a
jamais
un mot
à ce
sujet,
mais
ce permet
de critiquer
la qualité
de jeu
proposé
par
ses
adversaires..
Sinon,
c’est
soit
la faute
à pas
de chance,
soit
la fatigue,
soit
la tactique
adverse,
ou ses
joueurs
qui
ne se
bougent
pas,
son
groupe
qui
souffre
du manque
de qualité
pour
le faire,
ou encore
la faute
à l’arbitre
qui
aura
empêché
le jeu
de se
développer.
Mais
que
l’animation
offensive
soit
absente
neuf
matchs
sur
dix,
et Der
Zakarian
ne peut
admettre
qu’il
y soit
pour
quelques
chose.
De toute
façon,
que
ce soit
lui
ou un
autre,
cela risque
peu
de changer.
Aucun
entraîneur
digne
de ce
nom,
à qui
on impose
tel
ou tel
recrutement
sans
qu’il
puisse
réellement
choisir,
ne viendra
rejoindre
Kita
et Larièpe
dans
leur
entreprise
de « show-business
».
Le mercato
hivernal
n’était
qu’un
amuse-gueule,
le vrai
recrutement
va commencer
dans
quelques
semaines,
Ligue
1 oblige.
Près
de la
moitié
des
titulaires
actuels
risquent
de sauter,
autant
dire
qu’on
se prépare
à une
énième
année
d'inceritudes
en championnat
élite,
comme
nous
en faisaient
vivre
Gripond
et Roussillon,
après
nous
avoir
pourtant
promis
des
jours
meilleurs.
Recruter,
à tout
va,
changer
l’effectif
de moitié,
encore
et encore,
comme
les
années
précédentes
et plus
particulièrement
la saison
2006-07...
C’est
comme
ça qu’il
faut
envisager
l’avenir,
c’est
ça la
stabilité
de demain.
|
|
Vivement
que
tout
cela se
finisse
et que
le FCN
soit
à nouveau
sous la
responsabilité
d’hommes
qui
l’aiment
et le
respectent
vraiment.
|
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la feuille
de match
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entre Niort
et Nantes
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Pascal
C. © FCNhisto.fr -
Le 6
avril 2008 |
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