Le 15
avril 2008 |
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Nantes
ne s'est
pas
fait
déboulonner
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Le
FC Nantes
s’est
logiquement
imposé
face
à Boulogne
(3-0).
Les
Nantais
auraient
pu tuer
le match
en première
période
et a
connu,
suite
à ce
manque
de réalisme,
quelques
doutes
durant
les
quarante
cinq
dernières
minutes.
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En
route
vers
la Ligue
1
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La
Maison
Jaune,
malgré
cette
victoire,
n’a
pas
encore
officiellement
retrouvé
l‘élite
du championnat
de France.
Les
joueurs
hommes
de Der
Zakarian,
après
avoir
connu
une
baisse
de régime
face
à Niort
(1-1)
et une
défaite
à Ajaccio
(2-1),
ont
repris
leur
marche
en avant
et ont
fait
un grand
pas
de plus
vers
la Ligue
1. La
réception
de Boulogne,
qui
lutte
pour
le maintien,
était
l'occasion
de se
relancer
et de
mettre
la pression
sur
le leader
havrais,
qui
comptait
six
longueurs
d’avance
sur
les
Nantais,
avant
le coup
d’envoi
de la
33ème
journée
de Ligue
2. Les
Canaris
sont
désormais
à 3
points
du Havre
et les
joueurs
de Nobilo
ne pourront
augmenter
leur
avance
que
la semaine
prochaine,
en match
décalé,
puisqu’ils
vont
jouer
cette
semaine
leur
quart
de finale
de coupe
de France.
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Boulogne
joue
le maintien
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Avant
ce match
à la
Beaujoire,
les
Boulonnais
comptaient
5 points
d’avance
sur
le premier
relégable,
Dijon.
La lutte
pour
le maintien
est
plus
que
jamais
d'actualité
et une
victoire
à la
Beaujoire,
hier
soir,
leur
aurait
donné
une
bonne
marge
de sécurité.
Les
partenaires
de Grégory
Thil,
meilleur
buteur
du club
(15
buts),
restaient
sur
trois
succès
consécutifs.
Les
joueurs
de Montanier
avaient
donc
une
bonne
carte
à jouer
et pouvaient
afficher
une
certaine
confiance,
s’étant
imposé
4 buts
à 0
au match
aller.
A noter
que
le coach
boulonnais
avait
choisi
de faire
tourner
son
effectif,
pour
préparer
au mieux
le match
face
à Dijon,
et Grégory
Thil
débutait
sur
le banc
de touche.
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Une
belle
première
période
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Si
l'entame
de la
rencontre
était
équilibrée,
les
Canaris
commençaient
à hausser
le rythme
et mettaient
sous
pression
leurs
adversaires
après
dix
minutes
de jeu.
Les
premières
tentatives
étaient
boulonnaises.
Saci
(5e),
dont
la frappe
était
trop
écrasée,
n'inquiétait
pas
Heurtebis.
Deux
minutes
s’écoulaient
et le
même
Saci
(7e),
côté
gauche,
orchestrait
un bon
mouvement,
mais
sa passe
était
interceptée.
|
Ce
fut
ensuite
aux
Nantais
de se
montrer
à leur
avantage.
Djordjevic
(10e)
recevait
le cuir
et accélèrerait
vers
le but,
mais
il
était
arrêté
sèchement.
Sur
le coup
franc,
De Freitas
frappait
et le
ballon
rebondissait
juste
devant
le portier
boulonnais,
qui
repoussait
difficilement
en corner.
Bagayoko
ouvrait
le score
à la
23ème
minute.
Faty,
bien
servi
par
De Freitas,
lançait
l’attaquant
nantais
dans
la profondeur
et le
Malien
contrôlait
parfaitement,
avant
d’enchaîner
une
frappe
imparable
qui
ne laissait
aucune
chance
à Bague.
Une
minute
ne s’était
pas
écoulée,
et Vainqueur
(29e)
cherchait
à se
mettre
en position
de tir,
à l'entrée
de la
surface,
excentré
côté
droit,
mais
sa tentive
était
stoppée
par
le gardien
sans
trop
de problème.
C’était
ensuite
De Freitas
(30e),
à vingt-cinq
bons
mètres,
plein
axe,
qui
voyait
le cuir
arriver
dans
ses
pieds
après
un mauvais
renvoi
de la
défense
adverse.
Le milieu
de terrain
nantais,
très
bon
hier
soir,
frappait
sans
contrôle,
mais
Bague
s'emparait
du ballon.
Sur
une
mauvaise
relance
de Marcq,
De Freitas,
décidément
très
actif,
servait
Bagayoko
(41e).
L’international
malien
décochait
une
superbe
frappe
à l'entrée
de la
surface
et le
portier
boulonnais
repoussait
tant
bien
que
mal…
Djordjevic
avait
bien
suivi,
mais
il se trouait
complètement.
Une
belle
occasion
de faire
le break
venait
de passer.
La pause
approchait
et le
FC Nantes
ne menait
que
1-0,
de quoi
avoir
quelques
craintes,
surtout
quand
on sait
ce qui
est
arrivé
contre
des
équipes
mal
classées.
Juste
avant
que
monsieur
Fautrel
envoie
les
deux
équipes
aux
vestiaires,
Pierre
faisait
sa petite
boulette
habituelle
sur
une
tête
dans
sa propre
surface,
sur
laquelle
Poulard,
surpris,
était
tout
proche
de marquer
contre
son
camp,
mais
Moullec
sauvait
sur
la ligne.
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Boulogne
fait
trembler
la Beaujoire
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Le
début
de la
deuxième
période
était
pleine
de promesses
de la
part
des
Boulonnais,
mais
les
Canaris
restaient
les
plus
dangereux.
Bagayoko
(48e)
était
servi
dans
la surface
mais
il était
retenu
par
le maillot
par
Perrinelle.
Le meilleur
buteur
nantais,
à égalité
avec
Goussé
(9 buts),
ne pouvait
faire
autrement
que
de stopper
sa course,
tellement
son
maillot
était
étiré,
mais
l'arbitre
ne bronchait
pas,
et Nantes
se voyait
privé
d‘un
pénalty
indiscutable...
Bagayoko
contestait
logiquement
la décision
de monsieur
Fautrel,
qui
le sanctionnait
d'un
carton
jaune.
Quelques
minutes
étaient
jouées
et De
Freitas
(51e)
obligeait
Bague
à sortir
une
parade
spectaculaire
suite
à une
frappe
lointaine.
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Ce
fut
alors
les
joueurs
de Montanier
qui
se montraient
dangeureux.
Il faut
dire
que
la Maison
Jaune
reculait
et pensait
pouvoir
gérer
son
maigre
avantage
au tableau
d’affichage.
Heurtebis
(56e)
s'envolait
sur
un corner
et captait
parfaitement
le ballon.
Trois
minutes
passaient,
et Rodrigues
(59e)
subissait
une
faute
de Da
Rocha
à l'entrée
de la
surface.
Sur
le coup
franc,
après
un cafouillage
et un
tir
de Psaume,
Saci
(60e)
héritait
du cuir
et prenait
sa chance,
mais
sa frappe,
légèrement
déviée
par
Heurtebis,
s’écrasait
sur
le poteau.
Cette
occasion
a eu
le don
de réveiller
les
Canaris,
qui
laissaient
beaucoup
trop
l’initiative
du jeu
à leurs
adversaires.
Faty
(66e),
servi
plein
axe,
décochait
un tir
puissant
sur
lequel
Bague
captait
en deux
temps.
Les
Boulonnais
ne baissaient
pas
les
bras,
et Ramaré
(68e)
recevait
le cuir
côté
gauche
avant
de repiquer
dans
l'axe
et de
frapper
soudainement,
mais
il voyait
son
ballon
fuir
le cadre
de peu.
Entrée
en jeu
quelques
minutes
plus
tôt,
Thil
(71e),
après
un double
contact,
servait
Rodrigues
qui
gagnait
son
duel
face
à Pierre.
Le latéral
boulonnais
ratait
une
belle
occasion
d’égaliser,
shootant
le ballon
plus
du tibia
que
du pied.
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Faty
délivre
la Maison
Jaune
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La
Beaujoire
commençait
à craindre
le pire,
plusieurs
fois
leurs
favoris
s’étaient
fait
reprendre
en fin
de match,
après
avoir
eu plusieurs
occasions
de tuer
le match.
Mais
sur
un contre,
Bagayoko
servait
De Freitas
sur
la gauche.
Le milieu
de terrain
repiquait
dans
l'axe
et donnait
proprement
à Faty,
en retrait.
L'ancien
joueur
de l’AS
Roma
frappait
fort,
et Bague,
qui
avait
anticipé
sur
sa droite,
était
battu.
L'affaire
était
presque
conclue
et malgré
un bon
quart
d'heure
des
Boulonnais,
les
Canaris
ont
dominé
ce match
et se
dirigeaient
vers
une
victoire
logique.
Quelques
minutes
avant
le terme
de la
rencontre, Pierre
cherchait
Goussé
(83e)
sur
un long
ballon.
L'attaquant
nantais
s'emparait
du cuir
et filait
vers
le but,
il frappait
d’un
pointu
en bout
de course
et le
gardien
captait
sans
problème.
Sur
un nouveau
long
ballon
de Pierre,
Dossevi
(88e)
prenait
de vitesse
son
vis
à vis
et trompait
Bague
du plat
du pied.
La messe
était
dite,
le FC
Nantes
tenait
sa revanche
sur
Boulogne,
mais
c’était
sans
compter
sur
l’abnégation
de la
valeureuse
équipe
de Montanier,
qui
ne lâchait
rien.
Sur
un coup
franc,
Rabuel
(90e)
frappait
et le
cuir
allait
mourir
sur
le montant
d'Heurtebis.
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Chacun
son
destin
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Les
Nantais
ont
presque
rendu
la politesse
aux
Boulonnais
qui
les
avaient
étrillé
4-0
au match
aller.
Les
Canaris
se sont
logiquement
imposés
au terme
d’un
match
sérieux,
durant
lequel
on a
vu quelques
belles
phases
de jeu.
Le score
ne reflète
pas
exactement
la physionomie
du match
puisque
les
joueurs
de Montanier
ont
touché
par
deux
fois
les
poteaux,
et fait
douter
les
Canaris
en début
de seconde
période.
Si Nantes
se rapproche
très
sérieusement
de l'élite,
la fin
de saison
de Boulogne-sur-Mer
s'annonce
plus
difficile.
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de match
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entre Boulogne
et Nantes
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Pascal
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Le 15
avril 2008 |
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