Le 4
mai
2008 |
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Paroles,
paroles, paroles...
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Assuré
de jouer
en Ligue
1 la
saison
prochaine,
Nantes
semble
décidé
à terminer
le championnat
2007-08
sur
un rythme
de sénateur.
Les
joueurs
de Der
Zakarian
se sont
logiquement
inclinés
au stade
de la
Licorne
(2-1).
Amiens
réalise
une
excellente
opération
dans
la course
au maintien,
et garde
trois
longueurs
d‘avance
sur
Niort,
large
|
vainqueur de Dijon (3-0). La
défaite
de la
Maison
Jaune
permet
au Havre
d’être
sacré
champion
de France
de Ligue
2, dès
cette
36ème
journée.
Sans
fournir
plus
de jeu
que
leurs
dauphins
nantais,
les
joueurs
de Nobilo
ont
obtenu
le résultat nul à
Montpellier
(0-0),
mais portent
à 7
points
leur
avance
au classement.
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On
parle,
on parle,
on parle...
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il
n’y
a eu
aucune
surprise
dans
la composition
d‘équipe
mise
en place
par
Der
Zakarian
et Gentili.
Plus
d’enjeu,
plus
de jeu,
ou si
peu,
mais
tout
cela
c’est
la Ligue
2, c’est
un autre
monde
que
la Ligue
1, seul
le résultat
compte…
Perdu
! Le
FCN
a perdu
son
sixième
match
de la
saison
face
à Amiens.
Une
nouvelle
défaite
et une
série
de trois
matchs
sans
victoire,
alors
pour
une
équipe
qui
devait
jouer
le titre,
jouer
jusqu’au
bout,
respecter
le jeu
et les
valeurs
du sports…
Pour
parler,
que
ce soit
président,
coach
ou joueurs, pour
promettre
de fournir
ce qui
manque
tellement
aux
supporters
et observateurs,
le jeu,
il y
a du
monde
avant
les
matchs.
Par
contre,
sur
le terrain,
c’est
une
autre
paire
de manches.
Il vaut
peut-être
mieux
baisser
son
froc
sur
le terrain
que
devant
un micro,
qui
sait
? L’audience
journalistique
fait
dire
n’importe
quoi,
sans
doute,
comme
la Ligue
2 justifie
à elle
seule
de ne
pas
pouvoir
y proposer
de jeu
conséquent...
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Le
terrain,
ça parle
à quelqu'un
?
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Sur
le terrain,
Da Rocha
et Pierre
n‘y
étaient
pas,
blessés
jusqu‘en
fin
de saison.
Guillon
retrouvait
l’axe
central,
en l’absence
de l‘international
haïtien.
Poulard
complétait
la charnière,
tandis
que
Thomas
et Maréval
défendaient
respectivement
les
couloirs
droit
et gauche.
Devant
la défense,
De Freitas
et Faty
étaient
à la
récupération.
Le « vieux »
Da Rocha,
dès
qu’il
n’est
pas
là,
on voit
la différence.
Son
influence,
son
intelligence
de jeu,
de placement
et d‘orientation,
font
souvent
la différence.
Il était
remplacé
sur
le côté
droit
par
Babovic,
alors
que
Capoue
animait
le couloir
gauche.
Djordjevic
et Bagayoko
formaient
le duo
d’attaquants.
Un 4-4-2
classique,
sans
surprise,
sans
grain
de folie,
sans
jeunes
issus
du centre
de formation,
ou de
la réserve
nantaise.
Sekour,
il est
en prêt,
il n’a
pas
démérité
avant
le mercato
hivernal,
mais
il repartira
à Bordeaux
sans
avoir
réellement
eu sa
chance.
Vainqueur,
Das
Neves,
Thicot,
voire
Voavy,
merci
d’avoir
bouché
les
trous
ou espéré,
mais
cette
fin
de saison,
sans
véritable
enjeu,
elle
se fera
sans
vous.
La Maison
Jaune
prépare
l‘élite,
c’est
un club
professionnel,
désormais…
Pour
fournir
du jeu,
il faut
au moins
un manager,
deux
entraîneurs,
et surtout,
il faut
la Ligue
1. Le
reste
? Le
mercato
! C’est
LA solution,
celle
qui
va permettre
au FCN
de garder
de la
stabilité
et des
automatismes,
surtout
en recrutant
au moins
quatre
joueurs
cadres,
comme
l’expliquait
Larièpe,
directeur
technique,
il y
a quelques
semaines.
|
Tout
cela
donne
envie
de s’investir,
n’est-ce
pas
? Certes,
les
joueurs
n’ont
pas
prouvé
grand
chose
tout
au long
de la
saison,
mais
hier
soir,
ce fut
encore
étalage
de médiocrité
et de
suffisance.
Le ticket
pour
la L1
en poche,
et hop,
chacun
tire
de son
côté,
discute
son
bout
de gras
par
presse
interposée
avant
le rendez-vous
décisif,
dans
les
bureaux,
avec
le falzar
bien
accroché.
Gagné
! Pour
les
uns
les
contrats
sont
déjà
signés,
pour
les
autres
les
prolongations
sont
obtenues.
En coulisse
on se
bat,
mais
sur
le terrain
on baisse
son
short
pour
prendre
la fessée
par
une
équipe
à la
lutte
pour
le maintien,
qui
se bat
pour
ne pas
descendre
en National…
On est
loin
de la
Ligue
1, là...
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Amiens
fait
le break
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Le
match
? Quel
match
? Celui
qui
devait
consacrer
une
équipe
qui
avait
atteint
son
objectif
? Il
n’y
en a
pas
eu,
pas
besoin,
ça changerait
quoi
? Le
FC Nantes
a été
à la
hauteur
de ce
qu’il
a eu
l’habitude
de proposer,
c’est
à dire
pas
grand
chose.
Dès
l’entame
de la
rencontre,
Buron
(1e)
grillait
Maréval
en vitesse
et obligeait
Heurtebis
à intervenir.
Amiens
insistait,
sentait
que
les
Canaris
avaient
du mal
à entrer
dans
le match,
à se
placer
et trouver
le rythme.
Buengo
posait
des
problèmes
en vivacité
et obtenait
un penalty
suite
à un
accrochage
avec
le portier
nantais.
L’attaquant
amiénois
(7e)
transformait
le tir
au but,
et donnait
l’avantage
aux
Picards.
Les
Nantais
ne réagissaient
pas,
n’arrivaient
pas
à se
sortir
du pressing
adverse.
Babovic
et Capoue
en faisaient
trop
ou pas
assez,
mais
la simplicité,
qui
demande
technique
et intelligence
de jeu,
n’était
pas
au rendez-vous.
Et quand
l’un
réussissait
son
geste,
le centre
ou la
dernière
passe,
l’autre
ratait
le sien,
la reprise
ou la
frappe.
Deux
actions
nantaises,
dont
une
sur
coup
de pied
arrêté,
en 25
minutes
de jeu.
Un centre
de Capoue
sur
lequel
Babovic
(15e)
passe
à travers,
et un
coup-franc
du Serbe
(23e)
à la
limite
de la
surface,
mais
mal
négocié
et sanctionné
d’un
hors-jeu.
Nantes
ne
voulait
pas
jouer,
avait
déjà
la tête
ailleurs
? Tant
pis,
ou mieux,
car
ça convenait
parfaitement
aux
joueurs
de Batelli,
qui
doublaient
l’addition
par
l’intermédiaire
de Kadir
(26e),
qui,
après
avoir
hérité
du ballon,
envoyait
une
belle
frappe
sous
la barre
d’Heurtebis.
Et les
affaires
se s’arrangeaient
pas,
les
joueurs
de Der
Zakarian
étaient
pris
dans
l’étau
amiénois
et n’arrivaient
pas
à s’en
sortir.
Les
Canaris
étaient
impuissants
et n’avaient
que
les
frappes
de loin
pour
créer
le danger.
Le seul
arrêt
de Chabbert
est
d’ailleurs
venu
d’un
tir
de Capoue
à la
35ème
minute.
Dans
le jeu,
zéro
pointé,
passes
ratées,
centres
pour
personne,
ballon
donné
dans
le zig,
alors
que
le joueur
partait
dans
le zag.
Bref,
le « spectacle »
habituel.
Monsieur
Viléo
sifflait
la pause,
Amiens
menait
logiquement
2 buts
à 0.
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|
Une
volonté
brouillonne
|
|
Au
retour
sur
le rectangle
vert,
les
Canaris
tentaient
de revenir
à la
marque.
Der
Zakarian
devait
avoir
poussé
une
gueulante
dans
le vestiaire,
car
la volonté
était
toute
autre.
Davantage
d’engagement
dans
les
duels,
de pressing
sur
leur
porteur
du ballon,
de quoi
imaginer
une
deuxième
période
foncièrement
différente
quant
à la
qualité
de jeu.
Il faut
dire
qu’Amiens
a débuté
le second
acte
comme
le premier,
pied
au plancher.
Les
joueurs
de Batelli
étaient
à quelques
millimètres
du troisième
but,
mais
Fiorèse
(46e)
échouait
dans
sa tentative.
A 3-0,
la messe
était
dite,
et suite
à cette
action
le FCN
a donc
pris
un coup
derrière
la tête,
et s’est
mis
à hisser
son
niveau
de jeu.
Une
envie
collective
qui
allait
rapidement
faire
la différence
et Bagayoko
obtenait
un penalty
suite
à un
bon
mouvement
et un
duel
gagné.
L’attaquant
malien
transformait
une
première
fois,
mais
monsieur
Viléo
lui
faisait
retirer.
Bagayoko
(50e)
ne se
déconcentrait
pas
et réussissait
son
deuxième
tir
au but.
Le FCN
n’était
plus
mené
que
2 buts
à 1,
la suite
du match
s’annonçait
palpitante…
Quelques
minutes
plus
tard,
Capoue
servait
parfaitement
Babovic
(56e)
dans
la surface,
mais
le Serbe
se trouait
une
nouvelle
fois,
et voyait
sa frappe
fuir
le cadre.
Une
minute
passait
et le
même
Babovic
était
servi
par
Bagayoko,
mais
le milieu
de terrain
nantais
ne cadrait
encore
pas
son
tir.
Amiens
faisait
le dos
rond,
laissait
passer
l’orage,
bien
organisé
défensivement,
et les
Nantais
retombaient
vite
dans
leurs
travers.
Mauvaises
passes,
mauvais
choix,
et l’heure
de jeu
voyait
les
Canaris
réduits
à nouveau
aux
frappes
lointaines.
Difficile
dans
ce contexte
d’espérer
revenir
au score,
et sans
pouvoir
créer
le danger
dans
les
vingt
derniers
mètres,
on s’expose
aux
contres
adverses.
Sur
l’un
d’entre
eux,
Buron
(68e)
reprenait
un centre
au cordeau,
mais
Heurtebis
était
à la
parade.
Par
la même
occasion,
le gardien
nantais
signifiait
à Vercoutre
que
la concurrence
serait
rude
pour
le poste
de titulaire,
l’an
prochain…
Ce fut
ensuite
la valse
des
changements,
et on
atteignait
déjà
la fin
du match
sans
avoir
vu grand
chose.
Les
espoirs
aperçus
en début
de deuxième
période
étaient
loin
et oubliés.
Contout
(88e)
ratait
de peu
la balle
du 3-1,
tandis
que
Babovic
(91e)
se perdait
dans
ses
dribbles.
Le stade
de la
Licorne
pouvait
fêter
ses
couleurs,
Amiens
n’avait
pas
voler
sa victoire.
|
|
Il
faut
aussi
en avoir
dans
le pantalon...
|
|
Malgré
une
meilleure
deuxième
période,
mais
il n’y
avait
pas
de mal
à faire
mieux,
les
coéquipiers
d’Heurtebis
ne sont
pas
parvenus
à revenir
au score
et à
refaire
leur
handicap
de deux
buts.
Les
joueurs
Der
Zakarian
oseront
peut-être
renouer
avec
la victoire
devant
leurs
supporters,
au stade
de la
Beaujoire,
avec
la réception
de Guingamp,
pour
le compte
de la
37ème
journée.
Un dernier
match
à la
Maison,
ça se
joue,
même
en Ligue
2 pour
encore
180
minutes…
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la feuille
de match
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l'historique
entre Amiens
et Nantes
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Pascal
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mai
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