Le 31
août
2008 |
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Sept
ans
de malheur
ou le
FCN
brisé
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C’est
une
équipe
mancelle
forte
de deux
victoires
consécutives
qui
venait
rendre
visite
aux
Canaris,
auteurs
d’un
début
de saison
très
mitigé.
Ce début
de championnat
n’était
pas
du goût
du président
du FCN,
grand
amateur
de médias,
qui,
dans
la semaine
précédent
le match,
a réussi
l’exploit
de débarquer
son
staff
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technique
après
seulement
trois
journées
de championnat.
C’est
donc
le duo
Larièpe-Rautureau,
que
certains
voient
trio,
avec
un certain
Kita
comme
homme
de l’ombre…
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Un
feu
de paille
rapidement
étouffé…
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Le
début
de match
laisse
présager
une
performance
solide
et pleine
d’envie
de la
part
des
Canaris.
Les
premières
vingt
minutes
de jeu
sont,
en effet,
marquées
par
une
emprise
du FCN
sur
le jeu
qui
se traduit
par
quelques
tirs
(Tall
5ème,
Klasnic
13ème)
et une
succession
de corners.
C’est
sur
le cinquième
corner
nantais,
obtenu
à la
21ème
minute,
que
N’Daw
ouvre
le score
pour
la Maison
Jaune,
en reprenant
victorieusement
de la
tête
le corner
frappé
par
De Freitas.
La Beaujoire
peut
exulter,
son
équipe
domine
une
formation
mancelle
peu
inspirée
jusque
là et
surtout
matérialise
cette
domination
par
un but
sur
coup
de pied
arrêté.
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Malheureusement,
cette
joie
légitime
est
de courte
durée.
Deux
minutes
seulement
après
l’ouverture
du score
, Le
Mans
revient
au score
grâce
à un
but
de Helstad
parfaitement
lancé
dans
l’axe
par
son
compatriote
Stromstad.
Sur
cette
action,
les
observateurs
ne peuvent
que
constater
la passivité
et la
naïveté
de l’axe
central
défensif
nantais.
Gravgaard
n’est
pas
encore
le leader
de défense
attendu
et Douglao
paie
cher
son
inexpérience
à ce
niveau.
Comment
pourrait-il
en être
autrement
dans
une
équipe
remodelée
à plus
de 50
% à
l’intersaison...
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La
suite
de la
première
période
est
essentiellement
mancelle,
avec
une
main-mise
sur
le ballon
qui
nous
montre
ce qu’est
une
véritable
équipe
animée
d’intentions
collectives
travaillées
à l’entraînement
… ce
qu’on
appelle
communément
un fond
de jeu
et qui
peut,
après
des
années
de travail
dans
la continuité,
aboutir
à un
niveau
supérieur
de jeu
comme
ce fut
le cas
pour
le jeu
à la
nantaise
maintenant
vague
souvenir
dans
la mémoire
des
plus
anciens
supporters.
La supériorité
collective
mancelle
est
récompensée
en toute
fin
de première
période
alors
que
le FC
Nantes,
par
l’intermédiaire
de Klasnic
(41ème)
et surtout
Keserü
(43ème),
avaient
laissé
passer
l’occasion
de redonner
l’avantage
à la
Maison
Jaune.
Alors
qu’on
joue
le temps
additionnel,
Maiga,
servi
par
Coutadeur
à l’entrée
de la
surface
nantaise,
est
laissé
libre
de ses
mouvements
par
une
défense
totalement
dépassée
par
les
évènements.
Cette
trop
grande
latitude
est
aussitôt
mise
à profit
par
le joueur
malien
qui
crucifie
Heurtebis
d’une
splendide
frappe
du gauche
(45ème
+ 1).
Le Mans
reprend
l’avantage
juste
avant
la mi-temps
et assomme
le FCN.
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Une
lente
agonie
qui
se transforme
en humiliation
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La
seconde
période
reprend
sans
changement
dans
les
rangs
des
deux
équipes,
mais
également
au niveau
du jeu,
puisque
Le Mans
se contente
de maîtriser
les
débats
collectivement,
ne laissant
aux
nantais
que
quelques
miettes
individuelles
comme
cette
frappe
guère
convaincante
de Klasnic
(52ème)
ou celle
plus
aboutie
de Keserü
(64ème).
Mais
c’est
encore
Le Mans
qui
se montre
le plus
dangereux,
etLe Tallec
trouve
les
montants
des
buts
de Heurtebis
(62ème).
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Nantes
tente
alors
le tout
pour
le tout
et parvient
à se
montrer
dangereux
par
Bekamenga
qui
reprend
un coup-franc
de Keserü
de la
tête
(75ème).
De Freitas
voit
ensuite
son
coup-franc
qui
prenait
la direction
de la
lucarne
détourné
par
un Pelé
impérial
(79ème)
qui
arrête
par
la suite
un tir
en pivot
du meilleur
nantais
de la
soirée,
à savoir
le très
remuant
Keserü
(83ème).
La réaction
d’orgueil
nantaise
va vite
s’interrompre
lorsque
Coutadeur
crucifie
Heurtebis
suite
à un
magnifique
travail
de Gervinho
sur
le cote
droit
(84ème).
Le Mans
fait
le break
et scelle
définitivement
le sort
de cette
rencontre.
Mais
le calice
doit
être
bu jusqu'à
la lie
et sur
un ultime
contre
manceau
dans
les
arrêts
de jeu,
Gervinho
vient
tromper
en face
à face
un Heurtebis
une
nouvelle
fois
laissé
à lui-même.
La défaite
nantaise
est
cinglante
et prend
les
airs
d’une
véritable
humiliation
pour
l’omnipotent
président
nantais.
Le FCN
a une
nouvelle
fois
été
pathétique,
cela
fait
maintenant
sept ans
que
ça dure,
espérons
que
la malédiction
s’arrête
là…
mais
peut-on
parler
de malédiction
lorsque
l’incompétence
des
dirigeants
est
à ce
point
mise
en exergue...
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de match
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entre Le
Mans
et Nantes
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