Le 9 septembre
2006 |
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Siège
éjectable made in
Systèmes D
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Certains
supporters nantais
réfléchissent à
la situation actuelle
du FC Nantes, se
penchant sur les
causes et les conséquences.
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Ils
constatent que la
véritable erreur,
l'erreur majeure
qui aura fait basculer
la Maison Jaune
du coté obscure
de la force, c'est
d'avoir limogé Raynald
Denoueix. Leur réflexion
les ramène donc
quelques années
en arrière et ils
se souviennent que
bon nombre de supporters
réclamaient le départ
du technicien nantais.
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Comme
Le Dizet aujourd'hui,
Denoueix ne semblait
pas avoir la solution
avec son groupe.
Les supporters se
demandent encore
si Raynald aurait
fait moins bien
qu'Angel Marcos
? Ils ne peuvent
pas répondre positivement,
mas ils s'abstiennent
d'affirmer le contraire.
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Finalement,
pour conclure cette
méditation, ce retour
aux sources afin de
mieux comprendre, il
en ressort que certains
supporters jugent le
départ de Le Dizet nécessaire.
Ils saluent ses efforts,
son attachement au club,
mais ils sont fermes
dans leur décision,
le secteur sportif souffrira
encore d'une amputation,
une de plus....
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Le
supporter nantais peut
facilement adhérer à cette analyse
intéressante, mais jusqu'aux
deux tiers et le passage sur
la comparaison entre Raynald
et Angel. Ensuite, la réflexion
est trop fataliste. Le passé
ne servira donc pas de leçon,
on serait prêt à répéter les
mêmes erreurs ?
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Ce
n'est pourtant pas la première
depuis le limogeage de Raynald.
Si le remplacement de Le Dizet
devait succéder à celui de Denoueix,
n'importe quel supporter qui
connait un minimum l'histoire
du FC Nantes pourrait en
discuter sous un autre angle.
Là, peut-être qu’il réviserait
sa position.
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Or
ce n'est pas le cas, ce n'est pas
le premier coach qui sauterait depuis
Denoueix, ce ne serait donc pas
la deuxième erreur cautionnée par
de trop nombreux supporters, aveuglés
par quelques promesses présidentielles.
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Serge
Le Dizet limogé et ce serait la quatrième
erreur en cinq ans.
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Quelle
expérience tire-t-on de tout cela ?
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Ça
ne donne pas l'impression que ça serve
à grand chose, voire à grand monde. A coté
de ça, on peut constater que le club est
desservi par une telle politique depuis cinq ans.
Le FCN fait les frais d'une mutation qu'il n'avait
jamais envisagé, ayant basé sa politique sur
la formation.
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Entendre
Rudi Roussillon, soutenu par N'Doram, parler ainsi
de la formation nantaise, affirmant que la Maison
Jaune ne peut plus s’appuyer sur son outil principal
pour sortir d’une impasse « administrativo-sportive »
! Comme si c'était une fatalité ! On essaie de nous
convaincre que club ne peut plus vivre de son expérience
et de ses qualités. Mensonge.
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La
philosophie nantaise date de plus de 60 ans et
elle a survécu à l'explosion du football moderne,
avant d'entrer dans le foot business. Et pourtant,
même dans ce monde là, la Maison Jaune a su tirer
son épingle du jeu, souvent avantageusement et même
après des années sombres.
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Aujourd'hui
on voudrait nous faire croire qu'il faut tout changer,
comme ça, parce que les décideurs l’ont décidé,
sans consulter personne, sans respecter personne,
ni même le club et son histoire.
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Certains
le croient, d‘autre pas et il serait préférable
de se positionner de leur coté. Le FCN peut
continuer à travailler sur ses qualités, en respectant
ses valeurs, comme il l’a toujours fait.
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Des
périodes de creux, une moins bonne génération, des échecs
de recrutement, il y en a toujours eu, même durant les plus
grandes époques, et cela n'a jamais poussé le club dans
une situation comparable avec celle d’aujourd’hui.
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Qui
oserait à l’heure actuelle, autour de la table, en plein
conseil d’administration du FC Nantes, évoquer quelques
troublantes similitudes avec la saison 1991-92 ? Difficile
d'imaginer un tel débat avec les patrons de la Maison Jaune.
Pourtant il faudrait peut-être se servir des erreurs
passées comme d’une expérience, afin ne pas à avoir
à les répéter.
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La
fin des années 80 et le début des années 90 auront laissé des
traces dans l’histoire du club et même si la situation
actuelle n’est pas tout à fait comparable, elle est quand même
sans précédent, sportivement. Malgré d’éternels changements
et autres bouleversements dans le secteur sportif, le club reste
au plus bas, recrutant à tour de bras pour aucun résultat. Et
on prend soin de dégraisser le centre de formation, qui n'est
pas performant soit disant, mais qui peut rapporter un peu d‘argent
et c'est loin d'être négligeable ces dernières années.
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Par
contre, si le FCN a toujours misé sur son centre de formation,
il a toujours eu un grand joueur par ligne dasn son équipe. Nous parlons
là de grands joueurs reconnus, évidemment, ne confondons
pas tout…
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Aujourd'hui
le centre de formation ne sert qu'à vendre, quant aux joueurs de
classe internationale, on reste sur notre faim, désespérément. Depuis
le départ de Moldovan, le FCN n'a jamais cherché à recruter un tel
joueur, avec une telle aura, qui a fait ses preuves et qui tirerait
les jeunes vers le haut. Roussillon s'est fait mousser à plusieurs
reprises, mais aucun joueur de ce calibre dans ses propositions
ou déclarations toutes plus surprenantes les unes que les autres...
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La
politique actuelle ressemble donc étrangement à celle de la Socpresse
et de l'incompétent Jean-Luc Gripond. Une politique identique, mais
avec davantage d'artifices, de folklore et de show médiatiques.
Pour ce qui est de la gestion du secteur sportif, des rapports
humains, rien n’a changé avec l‘arrivée de Serge Dassault et la
prise de fonction de Rudi Roussillon.
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Quatre
erreurs en cinq ans, car ce sont des erreurs quand elles sont répétées
comme ça, en si peu de temps, par deux directions différentes
mais usant de la même politique.
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Le
terrain et le staff technique, ils retomberont sur leurs pattes,
c'est le FCN ici, et le club en a vu d'autres. Par contre, si un
changement doit être réclamé, ce ne doit pas être celui du coach,
d'un membre du secteur sportif, encore, tous supporters avisés ne sauraient cautionner
ça.
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Raimundo Souza Vieira de Oliveira,
dit Raï, ancien joueur du Paris-SG et international brésilien, expliquait
que pour évoluer, lors d'une période de crise, il fallait accepter
la défaite, même si on n'aime pas ça. C’est un mal nécessaire, important,
pour juger de la motivation de chacun et pouvoir rebondir tous ensemble.
En s'appuyant sur la défaite on peut, on doit, acquérir de l'expérience,
ressouder un groupe, un club, un stade... |
Des
fondations solides, insistait Raï, sinon il ne faut pas construire.
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Les
fondations, le FCN les a depuis longtemps, alors quel besoin de
tout démolir ? Ruiner en cinq ans, plus de soixante ans de travail
! On peut légitimement juger cela comme une faute inqualifiable,
à défaut d‘être professionnelle. Alors si changement il doit y avoir
au sein de la Maison Jaune, ce ne doit pas être en priorité du coté
du secteur sportif.
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On
n'attaque pas les fondations d'une Maison inlassablement et impunément...
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