Le 28 septembre 2008

Le FC Nantes pleure, le Caennais rit

Caen 3-0 Nantes - Ligue 1 - 7ème journée

La Maison Jaune s'est inclinée face à une belle équipe caennaise, qui a fait preuve d'aisance technique, de maîtrise tactique et collective. Le score était acquis après trente minutes de jeu, le Stade Malherbe de Caen menait 3-0 avec la manière, et allait pouvoir gérer et peaufiner certaines phases tactiques.

Trois buts en trente minutes

Les Canaris se sont fait déplumer trop rapidement, sur une action similaire à celle concédée face à Créteil. Ce soir encore, la défense nantaise s’est fait prendre plein axe, dans son dos, et le portier nantais ne pouvait rien pour empêcher l’ouverture du score. Savidan (2e) trompait Alonzo, comme Bouabdallah avait crucifié Heurtebis. Est-ce que les adversaires du FC Nantes auraient remarqué le manque de promptitude et la lourdeur de la défense centrale nantaise ? Nous pensons que oui, et le troisième but caennais en est encore l’illustration. Savidan gagnait son duel plein axe, et servait Nivet (31e) dans le dos de la défense nantaise. La messe était dite, Caen tenait sa victoire. La Maison Jaune a eu quelques occasions et Planté a brillé à plusieurs reprises, mais ses partenaires n’étaient pas en reste et Alonzo sortait, lui aussi, quelques parades.

Des plumes et du goudron

Le score est logique, même s’il aurait pu être de 5-1 ou 6-2, tellement le match du Stade Malherbe de Caen a été spectaculaire. Le FC Nantes sombre, cette défaite va laisser des traces, car à part sur quelques actions individuelles, les joueurs d’Elie Baup jouent arrêtés collectivement, et la projection vers l’avant n’est pas possible dans ces conditions. Les Caennais ont gagné tous les deuxièmes ballons et ont pris rapidement les Canaris dans leur dos, plein axe ou sur les côté, avec à chaque fois le même résultat : beaucoup de difficultés nantaises à enrayer les attaques adverses.

La Maison Jaune a beaucoup de travail à effectuer, tant offensif que défensif. Le prochain match à Grenoble sera une nouvelle occasion de travailler avec le groupe souhaité par Elie Baup. Le coach nantais qui aligne Pierre à droite, là où le Haïtien se refusait de jouer sous la direction de Le Dizet, critiqué pour ce choix par bon nombre d’observateurs, à l’époque.

Un enterrement de deuxième classe

Le FC Nantes est malade, très malade, et c’est contagieux, à tous les étages. Ça va du terrain, en passant pas l’entraîneur, le banc de touche,  le salon présidentiel, et finalement jusqu’aux supporters, qui désertent les tribunes, match après match. On assisterait à un enterrement de deuxième classe, ça serait pareil…

Les notes des joueurs nantais

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Pascal C.  ©   FCNhisto.fr  -  Le 28 septembre 2008