Le 30
septembre
2008 |
|
FC
Nantes
: communiqué
des
indépendants
suite
aux
déclarations
de W.
Kita
|
|
Ci-dessous
le communiqué
des
"indépendants"
suite
aux
propos
tenus
par
W. Kita
dans
la Presse,
lundi
29 septembre
2008.
|
Il
reprend
3 points
:
|
|
1
- Un
bref
compte
rendu
de la
dernière
journée
d'action
des
"supporters
nantais
pour
la sauvegarde
de notre
patrimoine",
samedi
à Caen.
|
2
- Leurs
réactions
suite
aux
nouvelles
déclarations
diffamatoires
de M.
Waldemar
Kita.
|
3
- Une
mise
au point
sur
la nette
distinction
à effectuer
entre
leurs
actions
pacifiques
et les
odieuses
dégradations
de la
Jonelière.
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|
1
- Le
compte
rendu
|
En
nous
voyant
arriver
à l'hôtel
où se
trouvaient
joueurs
et dirigeants,
M. Kita
est
immédiatement
sorti
de ses
gonds
et a
demandé
à certains
d'entre
nous
de rentrer
dans
le hall
pour
s'expliquer.
Les
autres
supporters
sont
restés
à l'extérieur
et ont
discuté
avec
M. Praud
qui
a calmement
admis
ses
erreurs
(communication,
politique
tarifaire,
relation
avec
les
supporters).
|
A
l'intérieur,
nous
nous
installons
autour
d'une
table.
Deux
d'entre
nous
discutent
avec
M. Larièpe
; il
est
aussi
calme
que
nous,
la discussion
est
posée
et il
a même
l'élégance
de présenter
ses
excuses
pour
avoir,
en décembre
dernier,
plaqué
l'un
d'entre
nous
au sol
au moment
où nous
déployions
une
banderole
hostile
au plan
social.
Deux
autres
supporters
discutent
avec
M. Kita
qui
pour
sa part
éprouve
de réelles
difficultés
à se
contrôler.
Nous
évoquons
sa participation
dans
la faillite
de Lausanne
puis
la création
en sourdine,
à Paris
et Bruxelles,
d'inquiétantes
sociétés
parallèles
au FCN.
|
En
présence
d'une
vingtaine
de policiers
postés
à l'entrée
de l'hôtel,
cette
discussion
a duré
entre
25 et
30 minutes.
Les
joueurs
ont
tout
de suite
compris
que
nous
n'étions
pas
agressifs,
certains
sont
venus
nous
serrer
la main.
Nous
employions
le vouvoiement
alors
que
M. Kita,
malgré
nos
demandes,
nous
tutoyait.
|
|
A
la mi-temps
du match,
il a
été
demandé
aux
différents
groupes
de supporters
de quitter
le stade.
Cela
s'est
fait
dans
le calme,
il n'y
a eu
aucune
dégradation.
|
|
A
l'aéroport
de Caen,
nous
étions
une
quarantaine
de supporters
derrière
notre
banderole
"pour
la sauvegarde
de notre
patrimoine".
Certains
joueurs
sont
venus
vers
nous
(Da
Rocha,
De Freitas,
Pierre,
Guillon).
Là encore,
aucun
débordement,
juste
une
discussion.
Etaient
présents
les
supporters
nantais
pour
la sauvegarde
de notre
patrimoine,
quelques
Brigade
Loire
venus
de Paris
et de
Nantes
en voiture.
Le car
BL venu
de Nantes
n'y
était
pas.
|
|
|
|
2
- M.
Waldemar
Kita
a fait
le choix
de publiquement
nous
mettre
en cause,
voici
nos
réactions
:
|
Nous
étions
"avinés",
"complètement
ivres"
?
|
Tous
ceux
que
nous
avons
rencontrés
et avec
qui
nous
avons
discuté
au cours
de cette
journée
ont
pu constater
que
nous
étions
entièrement
sobres.
Les
joueurs
présents
ainsi
que
la vingtaine
de policiers
sur
place
peuvent
en témoigner.
Certains
d'entre
vous
(journalistes)
ont
contacté
le responsable
du restaurant
Le Vélocipède
situé
près
de l'hôtel
Mercure
et dans
lequel
nous
avons
déjeuné
juste
avant
de rencontrer
messieurs
Pascal
Praud,
Christian
Larièpe
et Waldemar
Kita
: "Je
peux
affirmer
qu'ils
n'étaient
pas
ivres.
Je les
ai servis
et leur
comportement
était
royal.
Si j'avais
toujours
des
clients
comme
eux,
ce serait
parfait".
Voici
ses
coordonnées
: 02-31-85...
|
|
Nous
menacerions
directement
"tous
ceux
qui
travaillent
pour
le club",
"les
salariés
ont
besoin
de protection"
?
|
Un
article
est
paru
dans
Presse
Océan
et a
retracé
le déroulement
de notre
rassemblement
devant
le Palais
de Justice
de Nantes
pour
manifester
notre
hostilité
au plan
social
prévu
par
M. Waldemar
Kita.
Ce plan
social
a été
annulé
le lendemain
de la
parution
de l'article.
|
|
A
l'hôtel,
il n'y
aurait
pas
eu une
rencontre
mais
une
"agression",
des
"injures"
?
|
M.
Larièpe
en personne,
dimanche
soir
en direct
sur
RTL,
a pourtant
évoqué
une
"discussion
parfaitement
cordiale,
à l'hôtel",
avec
des
supporters
que
M. Waldemar
Kita,
pour
sa part,
qualifie
de "gangrène".
|
Le
20 décembre
2007
à Guingamp,
alors
que
nous
étions
pacifiquement
rassemblés
derrière
une
banderole
"sous
le sapin,
23 licenciés",
la direction
du FC
Nantes
avait
déjà
aperçu
des
gens
"cagoulés",
"racistes",
"armés
de barre
de fer",
"gavés
de cocaïne"...
|
Pour
information,
nous
sommes
en mesure
de transmettre
le rapport
du responsable
de la
sécurité
du stade
du Roudourou
qui
avait
assisté
à la
scène,
et qui
a constaté
qu'il
n'y
avait
eu aucun
débordement
de notre
côté
et observé
l'attitude
incontrôlable
de M.
Waldemar
Kita.
|
|
A
l'aéroport,
nous
aurions
"menacé
l'intégrité
physique
des
joueurs",
"ils
ont
la trouille"
?
|
Le
discours
de notre
porte-parole
du moment
qui,
ému,
a avoué
à l'effectif
professionnel
qu'il
avait
dû,
pour
venir
encourager
Nantes,
faire
de gros
sacrifices
financiers
et embaucher
une
nounou
a pourtant
peu
effrayé
les
joueurs
si on
lit
leurs
différentes
déclarations.
|
Frédéric
Da Rocha
: "Ils
manifestent
et c'est
normal,
je respecte
leur
point
de vue".
David
De Freitas
: "A
l'aéroport
je n'ai
pas
eu peur,
ils
ne vont
pas
nous
tuer,
je comprends
leur
colère
et suis
allé
discuter
avec
eux".
|
|
Il
y a
eu des
"menaces
de mort",
"ils
m'ont
dit
que
si je
continuais
à démolir
le FC
Nantes
je subirai
le même
sort
que
Dassault"
?
|
Peut-être
faudra-t-il
un jour
fournir
des
documents
prouvant
que
monsieur
le sénateur-maire
de Corbeil-Essonnes
n'est
pas
décédé.
|
|
Nous
serions
des
"activistes
racistes"
qui,
en agissant
au nom
de la
sauvegarde
de notre
patrimoine,
"font
penser
à une
certaine
période
de l'histoire
de France
et de
l'Europe"
?
|
Il
est
arrivé
à certains
d'entre
nous
d'être
en contact
direct
avec
la Licra
de Nantes
et de
ses
avocats
pour
défendre
quelques
causes,
nous
n'hésiterons
pas
à renouer
les
liens
avec
eux
pour
prouver
s'il
le faut
notre
attachement
sincère
et farouche
aux
valeurs
de la
République.
|
|
Nous
serions
parfaitement
informés
de ce
qui
se déroule
au sein
du FC
Nantes
- "ils
savent
tout
ce qui
se passe
au club,
tout
ce qu'on
fait"
?
|
Une
fois
n'est
pas
coutume,
M. Waldemar
Kita
a vu
juste.
Depuis
l'arrivée
de ce
dernier
à la
présidence
de la
Maison
Jaune,
nous
avons
recueilli
suffisamment
de témoignages
pour
mettre
en garde
ceux
qui
aiment
le FC
Nantes
contre
celui
qui
a été
décrit
par
la presse
suisse
comme
le responsable
de la
faillite
du club
de Lausanne
Sports.
A maintes
reprises,
nous
avons
fait
part
de notre
inquiétude
quant
à la
pérennité
du FCN.
Avant
de nous
rendre
au Parc
des
Princes
pour
soutenir
les
canaris,
nous
avions
décidé
d'un
rassemblement
symbolique
- devant
les
locaux
de FC
Nantes
Plus
- qui
avait
donné
lieu
à un
précédent
communiqué
de presse.
|
Sachez
que
plus
de 50
CRS
nous
attendaient.
|
|
Nous
avons
des
craintes
pour
l'avenir
du club
quand
nous
savons
que
celui-ci
dépense
tous
les
mois
plus
d'argent
qu'il
ne rentre
dans
les
caisses,
alors
que
la situation
de départ
était
déjà
déficitaire.
|
La
holding
Flava
Groupe,
créée
par
M. Waldemar
Kita
pour
acheter
le FC
Nantes,
domiciliée
dans
la banlieue
chique
de Bruxelles
et propriétaire
du club
nous
inquiète
au plus
haut
point
puisqu'elle
semble
être
une
émanation
des
tours
de passe-passe
comptable
qui
se sont
produits
à Lausanne
et puisqu'il
semble
évident
que
ce groupe
est
le principal
créancier
du club.
Si tout
cela
n'est
pas
un contournement
de la
loi,
est-ce
que
cela
n'y
ressemblerait
pas
fortement
?
|
Si
la situation
sportive
se dégrade,
nous
craignons
que
M. Waldemar
Kita
- qui
n'est
ni un
philanthrope,
ni un
mécène
- n'ait
pas
plus
d'égards
pour
le FC
Nantes
qu'il
n'en
a eu
pour
le Lausanne
Sport.
|
|
M.
Waldemar
Kita
dit
vouloir
rencontrer
au plus
vite
les
élus
locaux
? Nous
aussi...
|
|
3
- Mise
au point
|
Nous
tenons
particulièrement
à souligner
le fait
qu'en
aucun
cas
il n'existe
de connexion
entre
nos
actions
pacifiques
et les
odieuses
dégradations
de la
Jonelière
; nous
sommes
les
premiers
à être
dépités
par
ces
actes
insupportables
qui
discréditent
les
supporters
nantais.
Nous
disons
défendre
le patrimoine
du FCN,
ce n'est
pas
pour
- la
nuit
venue
- aller
saccager
la stèle
de José
Arribas.
Une
stèle
que
les
dirigeants
comptaient
d'ailleurs
enlever...
|
|
M.
Waldemar
Kita
apprécie
entretenir
certains
amalgames,
nous
espérons
que
de votre
côté
vous
saurez
faire
la distinction
entre
la minorité
insignifiante
de vandales
et ceux
qui
fédèrent
en récusant
toute
violence
pour
tenter
de maintenir
le FC
Nantes
en vie.
|
Encore
et toujours,
nous
répandrons
nos
mots
d'ordre
: ni
débordement,
ni injure,
ni dégradation.
Nous
privilégions
le dialogue,
récusons
toute
violence,
agissons
à visages
découverts
- photographies
et vidéos
à l'appui
- et
avons
sans
cesse
rendu
officielles
nos
actions
par
des
communiqués
signés.
|
|
|
SUPPORTERS
NANTAIS
POUR
LA SAUVEGARDE
DE NOTRE
PATRIMOINE
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Le 30
septembre
2008 |