Le 30
octobre
2008 |
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Le
FC
Nantes
adopte
le
«
bloc
à la
nantaise
»
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FC
Nantes
1-1 Marseille
: Ligue
1 -
11ème
journée
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Le
FC Nantes
s’en
sort
bien,
c’est
le moins
que
l’on
puisse
dire
! L’OM
aurait
mérité
la victoire,
mais
s’est
heurté
à un
très
bon
Heurtebis,
qui
a su
repousser
l’échéance
et faire
gagner
un point
chèrement
obtenu
grâce
à une
frappe
exceptionnelle
de Maréval
(44e).
Après
un grand
nombre
d'occasions,
les
Olympiens
ont
finalement
égalisé
par
l’intermédiaire
de Koné
(78e),
dont
le but
est
également
magnifique. La
Maison
Jaune
peut,
malgré
tout,
nourrir
quelques
regrets,
car
les
joueurs
de Baup
tenaient
la victoire.
Mais
c’était
sans
compter
sur le
« cinéma »
de Klasnic
(78e),
qui
a perturbé
le replacement
défensif
de ses
partenaires,
et sur
les « errements »
de Bekamenga,
exclu
pour
une
deuxième
faute
de main
(81e).
Sans
ces
faits
de match,
qui
sait,
peut-être
que
le FCN
aurait
réussi
le hold-up
parfait
sur
sa pelouse
la Beaujoire...
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Un
classique
avec
du plomb
dans
l’aile
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Cette
opposition
entre
Nantes
et Marseille
est
un classique
du championnat.
Par
le passé,
c’était
un duel
de haut
de tableau,
désormais
c’est
un match
comme
un autre,
entre
deux
équipes
qui
cherchent
encore
la stabilité
pour
espérer
voir
plus
haut,
plus
loin…
Le FC
Nantes,
quinzième,
restait
sur
une
fessée
au stade
Yves
Allainmat,
face
à Lorient
(3-0),
tandis
que
l’Olympique
de Marseille,
sur
sa pelouse
du Vélodrome,
avait
subi
l’affront
du Paris
SG (2-4).
Les
joueurs
de Baup
et Gerets
se devaient
donc
de relever
la tête
au plus
vite.
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Le
coach
marseillais
devait
composer
sans
Niang,
Cheyrou,
Kaboré
et Rodriguez,
blessés.
Quant
à l’entraîneur
nantais,
il devait
se passer
des
habituels
absents,
à savoir
Abdoun,
Capoue,
Guillon,
Das
Neves
et Tall,
blessés
ou en
convalescence
depuis
plusieurs
semaines.
A cela
venait
s’ajouter
le forfait
d’Alonzo,
sorti
sur
blessure
à Lorient.
Suspendu,
Faty
manquait
également
à l’appel.
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Maréval
comme
un boulet
de canon
!
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Le
match
débutait
plutôt
bien,
les
deux
équipes
se livraient
rapidement,
sans
round
d’observation
et avec
pas
mal d’envie.
Les
Canaris
étaient
les
premiers
à se
montrer
dangereux
par
l‘intermédiaire
de.
De Freitas
(8e),
qui
profitait
de l’absence
de Faty
pour
retrouver
le milieu
de terrain
nantais.
Mais
en manque
de rythme
après
plusieurs
matchs
sans
jouer,
le meilleur
joueur
nantais
2007-08,
ratait
sa frappe.
Les
Marseillais
répondaient
du tac
au tac,
et Koné
mettait
le feu
dans
la défense
nantaise
à plusieurs
reprises.
Il fallait
toute
l’attention
d’Heurtebis
pour
éviter
à la
Maison
Jaune
d’être
menée
au score.
L’attaquant
olympien
en faisait
les
frais
aux
15ème
et 32ème
minutes
de jeu.
D’abord
sur
un coup
de tête
à bout
portant,
ensuite
en perdant
son
duel
face
au portier
nantais.
Deux
fois
Heurtebis
était
à la
parade
et colmatait
les
brèches
laissées
par
sa défense,
encore
très
lente
à se
mettre
en place
et à
trouver
les
bons
automatismes.
Plus
le temps
avançait,
et plus
le gardien
nantais
avait
du travail.
Marseille
dominait
copieusement.
Ben
Arfa
(22e
et 25e),
puis
Hilton
(37e),
oubliaient
de lever
la tête
pour
servir
un partenaire
mieux
placé,
ou manquait
simplement
de réalisme
pour
ouvrir
le score.
Et ce
qui
devait
arriver,
arriva…
Quand
on a
autant
d’occasions
et qu’on
ne marque
pas,
on s’expose
à une
mauvaise
surprise,
forcément.
Les
joueurs
de Gerets
s’en
souviendront,
puisque
sur
un mauvais
renvoi
défensif,
plein
axe,
Maréval
(44e),
à 35
bons
mètres,
décochait
une
frappe
magistrale
qui
allait
se ficher
en pleine
lucarne
! Mandanda
est
resté
figé
et n’a
pu que
constater
les
dégâts.
Les
Canaris
menaient
1-0
contre
le cours
du jeu,
ils
allaient
pouvoir
souffler
et écouter
les
conseils
de Baup
pendant
la pause.
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Koné
égalise
logiquement
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La
deuxième
période
commençait
et Riou
prenait la
place
de Mandanda
dans
les
buts
marseillais.
Le portier
olympien
a quitté
ses
partenaires suite
à une
béquille
lors
d‘un
choc
avec
Bekamenga,
en fin
de première
mi-temps.
On pouvait
penser
que
Marseille
allait
facilement
revenir
à la
marque,
que
ce n’était
qu’une
question
de patience,
mais
le jeu
proposé
devenait
de plus
en plus
brouillon
au fur
et à
mesure
du temps
qui
s'écoulait.
La défense
nantaise
en profitait
pour
mettre
en place
un bloc
équipe
impressionnant,
mais
loin
d’être
infranchissable.
On sentait
que
tout
pouvait
arriver
à n’importe
quel
moment,
les
Canaris
perdaient
trop
vite
le ballon,
faisaient
de mauvaises
relances,
et les
attaquants,
à l’image
de Klasnic,
ne conservaient
pas le
cuir
pour
permettre
à ce
fameux
bloc
équipe
de remonter
d’un
cran,
afin
d’éloigner
le danger.
Les
alertes
marseillaises
étaient
moins
chaudes
qu’en
première
mi-temps,
les
Nantais
pouvaient
donc
voir
venir,
et s’essayaient
à gérer
ce résultat.
Bekamenga
(51e),
prenait
un carton
jaune
pour
une
faute
de main
volontaire,
lors
d’un
contact
avec
le portier
olympien.
Un carton
qui
allait
avoir
des
conséquences…
En attendant,
c’est
Taïwo
(54e)
qui
tentait
une
frappe
lointaine,
mais
il n’avait
pas
la réussite
de Maréval,
et son
ballon
fuyait
le cadre.
On venait
d’entrer
dans
le dernier
quart
d’heure,
et Heurtebis
n’avait
pas
eu d’intervention
importante
à faire.
Il allait
pourtant
aller
chercher
le ballon
au fond
de ses
filets
à la
78ème
minute,
suite
un contre
rondement
mené,
que
Koné
concluait
d’une
très
balle
frappe
qui
heurtait
la barre
avait
de finir
sa course
dans
la zone
de vérité.
1-1.
L’OM
venait
d’égaliser,
mais
ce but
s’était
déroulé
dans
la confusion.
Klasnic,
sans
qu’on
sache
pourquoi,
était
allé
au contact
de Riou
sur
un ballon
qu’il
ne pouvait
pas
saisir.
Le portier
marseillais
laissait
traîner
le coude,
certes,
mais
qu’allait
faire
Klasnic
dans
cette
galère
? L’attaquant
croate
en rajoutait
une
tonne,
se roulait
au sol,
refusait
de se
relever,
et cherchait
même
des
poux
à Riou
quand
ce dernier
lui
tendait
la main
pour
l’aider
à se
remettre
sur
ses
jambes.
On se
serait
cru
dans
un sketch.
Monsieur
Piccirillo,
après
avoir
pris
le temps
de signifier
au joueur
nantais
qu’il
n’avait
rien,
décidait
que
le jeu
pouvait
se poursuivre.
Dans
cette
confusion
de quelques
secondes,
les
Canaris
ont
tardé
à se
replacer,
pensant
que
l’arbitre
allait
arrêter
le jeu.
La suite,
vous
la connaissez…
Klasnic
est
sorti
dans
la minute
qui
a suivi,
remplacé
par
Djordjevic
(79e).
|
|
Heurtebis
sauve
la baraque
|
|
Il
restait
dix
minutes
à jouer,
et Bekamenga
(81e)
allait
commettre
l’irréparable,
en faisant
une
deuxième
main
volontaire,
toujours
en allant
au contact
avec
le portier
marseillais.
L’international
camerounais,
averti
en début
de deuxième
période
pour
une
faute
similaire,
devait
pourtant
savoir qu’en
recommençant
le même
geste,
il risquait
la sanction
et donc,
l’exclusion.
Mais
là encore,
on ne
sait
pas
ce qu'il
s'est
passé
dans
la tête
du joueur
nantais,
et le
FCN
allait
finir
le match
à 10...
Dans
la foulée,
Gerets
ne manquait
pas
l’occasion
pour
faire
entrer
du sang
neuf,
et Valbuena
(81e)
prenait
la place
de Grandin
afin
d’essayer
de décrocher
la victoire.
Mais
Heurtebis,
dans
les
dernières
minutes
de la
rencontre,
allait
faire
oublier
Alonzo
et sortir
des
arrêts
de grande
classe.
Le gardien
nantais
stoppait
une
action
à Koné
(86e),
puis
de Valbuena
(88e),
et le
FCN
arrachait
un résultat
inespéré
tant
les
Olympiens
ont
dominé
les
débats.
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Le
FC Nantes
n'avance
pas
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Le
FC Nantes
s'en
sort
bien,
et ne
peut
pas
cracher
sur
ce point
pris
face
à une
équipe
qui
lui
était
largement
supérieure.
Sans
jouer,
sans
fournir
la moindre
once
de jeu,
l'équipe
alignée
par Baup
auraient
pu s’imposer,
mais
pour
ça,
il aurait
fallu
que
chacun
des
joueurs
restent
concentrés,
et ce
ne fut
malheureusement
pas
le cas.
Le bloc
équipe
a bien
fonctionné
en deuxième
période,
défensivement
ça a
tenu
la route.
Mais
quand
on se
borne
à cette
seule
tactique,
heureusement
que
toutes
les
équipes
ne sont
pas
aussi
réalistes
que
le FC
Lorient...
Car
si Baup
était
satisfait
de l’état
d’esprit
affiché
par ses
joueurs,
à l‘issue
de la
rencontre,
qu’en
est-il
quant
au fond
de jeu
proposé
? Ce
fut
le néant
de ce
coté
là,
et comme
la défense
était
constituée
de neufs
joueurs,
c’est
un état
d’esprit
défensif
que
défend
le coach
nantais.
|
Alors
certes,
actuellement
le FCN
a du
mal,
fait
avec
ses
moyens,
mais
il faudra
plus
qu’un
bloc
défensif
encore
très
fragile
pour
espérer
le maintien.
Rester
dans
l’élite
ça se
mérite,
et ça
passe
par
le jeu.
Avec
De Freitas
et Da
Rocha
au milieu
du terrain,
c’est
déjà
plus
judicieux
pour
créer
du danger
vers
l’avant.
Mais
dans
une
optique
résolument
défensive,
est-ce
que
De Freitas
sera
titulaire
contre
Lille,
samedi
prochain,
pour
le compte
de la
12ème
journée
? Rien
ne permet
de le
dire,
puisque
sans
la suspension
de Faty,
Baup
aurait
vraisemblablement
reconduit
la même
équipe
qui
avait
pris
une
volée
au stade
Yves
Allainmat.
Du temps
jeu
pour
De Freitas
et Vainqueur,
et avec
davantage
de joueurs
techniques
la Maison
Jaune
aurait
déjà
une
autre
gueule
et d’autres
arguments
à faire
valoir,
que
ce jeu
mis
en place
essentiellement
pour
ne pas
perdre.
|
Des
réponses
dès
samedi,
dans
un match
où le
combat
physique
devrait
permettre
à Baup
de rester
coincé
dans
ses
schémas
tactiques
qui
n’ont
rien
à envier
à ceux
de Der
Zakarian,
limogé
faute
de spectacle
à la
hauteur
des
exigences
présidentielles,
soit
disant…
|
|
FCN
1-1 OM
: les
réactions
|
FCN
1-1 OM :
la
feuille
de match
|
FCN - OM
: une 16ème victoire
attendue
!
|
FCN - OM
: les
statistiques
d'avant-match
|
L'historique
entre Marseille
et Nantes
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|
Pascal
C.
© FCNhisto.fr
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Le 30
octobre
2008 |
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