Le 12 février 2008 |
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Le
FCNantes
se relance
timidement
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La
Maison
Jaune
était
attendue
et a
assuré
l’essentiel
en allant
s’imposer
à Brest
(1-2),
au terme
d’un
match
brouillon
et peu
spectaculaire.
Le FCNantes
se replace
à deux
longueurs
du Havre
et maintient
son
avance
sur
Bastia,
4ème
du classement.
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Redresser
la tête
après
deux
défaites
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Nantes
restait
sur
deux
défaites
en championnat,
face
à Clermont
(2-1)
et Le
Havre
(0-1).
Une
défaite
au stade
Francis
Le Blé,
contre
Brest,
aurait
certainement
plongé
le groupe
nantais
dans
une
mini
crise.
Elle
couve
depuis
le mercato
et elle
se ressentait
de plus
en plus
lors
des
dernières
séances
d’entraînement.
Après
l’élimination
en 16èmes
de finale
de Coupe
de France,
face
à Sedan
(0-0
et 4-2
aux
tirs
au but),
certains
joueurs,
intégrés
depuis
peu
dans
le groupe,
étaient
chambrés
sans
ménagement.
Il faut
dire
que
le travail
réclamé
par
Michel
Der
Zakarian
laisse
du temps
libre
pour
les
petites
allusions
et autres
attaques
sournoises
entre
joueurs.
Donner
de la
voix,
il sait
le faire
l’entraîneur
nantais,
mais
tactiquement
et collectivement,
c’est
moyen,
voire
très
médiocre.
Il se
plaignait,
avant
ce match
à Brest,
que
ses
joueurs
jouent
avec
le frein
à main.
Pourtant
c’est
à la
Jonelière,
pendant
la semaine,
qu’ils
devraient
apprendre
à accélérer
le jeu
et à
changer
de rythme...
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On
peut
critiquer
le coach
nantais,
mais
il ne
peut
pas
être
considéré
comme
seul
responsable
de ce
jeu
insipide
proposé
par
son
équipe.
Il n’aurait
pas
été
consulté
lors
du recrutement
hivernal
et il
devrait
intégrer
les
recrues
selon
les
exigences
du président
Waldemar
Kita.
Dans
un tel
contexte,
il parait
difficile
au technicien
nantais
de trouver
immédiatement
la meilleure
solution
ou
le meilleur
schéma
tactique.
Avant
le mercato,
malgré
les
victoires
et une
place
de leader
au classement,
le jeu
était
déjà
triste,
à l’image
de Marek
Heinz,
qui
ne manifeste
que
peu
d’envie
et de
joie,
même
lors
de son
but
marqué
contre
Angers
(1-1,
16ème
journée).
Pour
ce qui
est
du jeu,
on peut
compter
les
bons
matchs
du FCNantes
sur
les
doigts
d’une
main.
C’est
trop
peu
après
une
trentaine
de matchs
officiels
depuis
le début
de la
saison,
et le
renouvellement
du groupe
ne peut
servir
de seule
excuse
pour
expliquer
les
manques
importants
dans
ce secteur.
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Encore
une
compo
inédite
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Hier
soir
au stade
Francis
Le Blé,
la Maison
Jaune
avait
donc
l’occasion
de montrer
la différence
de classe
qui
devrait
exister
entre
elle
et le
Stade
Brestois.
Michel
Der
Zakarian
alignait
un 4-4-2,
avec
Loïc
Guillon
et Kévin
Das
Neves
dans
l’axe
central,
en l’absence
de Jean-Jacques
Pierre
et Yoann
Poulard,
tandis
que
Rémi
Maréval
et Guillaume
Moullec
protégeaient
les
couloirs.
David
De Freitas
et Ricardo
Faty
étaient
à la
récupération,
alors
que
Frédéric
Da Rocha
et Stefan
Babovic
animaient
respectivement
le couloir
droit
et gauche.
Aurélien
Capoue
et Mamadou
Bagayoko
formaient
un duo
inédit
d'attaquants.
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|
Faty
ne rate
pas
l'occase
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Le
début
du match
était
à l'avantage
du FCNantes,
dont
le bloc
équipe
jouait
haut.
Dès
la quatrième
minute
de jeu,
Aurélien
Capoue
voyait
son
but
refusé
pour
des
raisons
confuses,
un hors
jeu
ou un
tirage
de maillot.
C’était
ensuite
Mamadou
Bagayoko
(11e)
qui
s‘illustrait
sur
un centre
de Stefan
Babovic,
mais
l'attaquant
nantais
voyait
sa reprise
détournée
par
Steeve
Elana,
auteur
d’un
superbe
arrêt.
Deux
minutes
plus
tard,
Ricardo
Faty
(13e)
ouvrait
le score
d’une
tête
splendide,
suite
à un
corner
tiré
par
David
De Freitas.
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Quelle
entame
de match
de la
Maison
Jaune
! Certes
face
à une
modeste
équipe
brestoise,
mais
on pouvait
penser
que
l’équipe
allait
se libérer
et que
la confiance
aidant,
les
joueurs
allaient
soigner
la différence
de buts,
souvent
importante
en fin
de saison,
pour
la course
à la
montée
en Ligue
1. Mais
ce ne
fut
qu’un
feu
de paille,
on venait
de vivre
les plus
belles
minutes
nantaises…
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Hourra,
c'est
du football
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La
rencontre
s’est
ensuite
équilibrée,
le Stade
Brestois
essayant
de prendre
le jeu
à son
compte
et de
monopoliser
le ballon.
Le FCNantes
semblait
avoir
besoin
de souffler
et perdait
trop
rapidement
le cuir.
Après
trente
minutes
de jeu,
on sentait
déjà
les
joueurs
de Michel
Der
Zakarian
en train
de gérer.
On assistait
à des
phases
de jeu
dignes
du « hourra
football »,
aucune
des
deux
équipes
n’étaient
capables
de mettre
le pied
sur
ballon
et de
poser
le jeu.
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Il
fallait
attendre
la fin
de la
première
période
pour
voir
de nouvelles
occasions
de buts.
Cette
fois
elles
étaient
l’œuvre
des
joueurs
de Pascal
Janin.
Richard
Socrier
(40e) ,
par
la
trajectoire
de sa
reprise
de la
tête,
faisait
douter
Tony
Heurtebis .
Le Stade
Brestois
se mettait
alors
à y
croire,
son
retard
au tableau
d’affichage
n’était
que
d’un
but.
C’était
encore
Socrier
(41e)
qui
était
stoppé
irrégulièrement
dans
la surface
par
Rémi
Maréval,
mais
Thierry
Auriac
ne signalait
pas
le penalty,
certainement
influencé
par
le contre-temps
dans
la chute
de l’attaquant
brestois.
A peine
deux
minutes
étaient
écoulées
et Basile
De Carvalho
(43e)
éliminait
Loïc
Guillon,
avant
d’enchaîner
une
frappe
à ras
de terre,
mais
il voyait
le cuir
s’échapper
hors
du cadre
du portier
nantais.
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Monsieur
Auriac
renvoyait
les
équipes
aux
vestiaires,
le FCNantes
menait
1-0.
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Pas
de rythme,
ni de
percussion
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Après
la pause,
le FCNantes
ne prendra
pas
davantage
de risque,
trois
points,
c’est
trois
points.
Le jeu,
il attendra…
Pourtant,
il y
avait
moyen
de profiter
de ce
match
pour
travailler
les
enchaînements,
les
séquences
collectives,
et cela
sans
mettre
en danger
la Maison.
Les
Brestois
se montraient
en effet
trop
peu
dangereux
pour
que
les
Nantais
se contentent
d’assurer
le résultat
pendant
près
de 45
minutes.
Mais
face
au manque
de rythme
et de
percussion
des
joueurs
de Pascal
Janin,
le groupe
de Michel
Der
Zakarian
a préféré
gérer.
Cela
aurait
pu coûter
cher,
puisqu’à
la 52ème
minute,
suite
à l’une
des
rares
mésententes
entre
Kévin
Das
Neves
et Loïc
Guillon,
Richard
Socrier
manquait
une
belle
occasion.
Quelques
instants
plus
tard,
Aurélien
Capoue
(56e)
était
sanctionné
suite
à un méchant
tacle
sur
Yoann
Bigné.
Monsieur
Auriac
aurait
pu voir
rouge,
mais
il avait
finalement
vu jaune
et le
FCNantes
s’en
sortait
encore
bien.
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L’attaque
nantaise
était
de plus
en plus
absente,
le couloir
droit
était inexistant
dans
les
phases
offensives.
Quant
au côté
gauche,
seul
Rémi
Maréval
essayait
de proposer
des
solutions.
Son
entente
avec
Stefan
Babovic
est
moins
conséquente
qu’avec
Aurélien
Capoue,
et son
rendement
n'est
pas
le même.
On ne
comprend
d'ailleurs
pas
pourquoi
ce duo
n’est
pas
reconduit
dans
le couloir
gauche
? Enfin
si,
on croit
savoir
que
c’est
Waldemar
Kita
qui
fait
en partie
la composition
d’équipe.
Le jeune
international
serbe
n’est
pas
maladroit
balle
au pied,
gauche,
car
le droit
est
laborieux.
Par
contre,
quand
il faut
défendre,
on croirait
revoir
Olivier
Quint
à ses
débuts
sous
les
couleurs
nantaises.
Babovic
aurait-il
peur
du contact
? Son
replacement
défensif
hasardeux
expliquerait-il
cette
appréhension
dans
les
duels
? Affaire
à suivre...
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Djordjevic
fait
le break
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On
venait
d’atteindre
l’heure
de jeu
et on
commençait
sérieusement
à s’ennuyer.
Les
supporters
brestois
chambraient
leur
équipe
et prévoyaient
déjà
un enterrement
de première
classe...
C’est
peut-être
ce qui
aura
réveillé
les
coéquipiers
d’Olivier
Guégan.
A la
65ème
minute,
Cédric
Collet,
bien
servi
par
Romain
Poyet,
obligeait
Tony
Heurtebis
à s’employer
pour
la première
fois
depuis
le retour
des
vestiaires.
C’était
ensuite
Guillaume
Moullec
qui
contenait
la montée
de Collet,
et cette
phase
de jeu
défensive,
réalisée
avec
application,
suivie
d‘une
relance
propre,
avait
remis
les
Nantais
dans
le bon
sens.
Pas
très
longtemps,
mais
juste
ce qu’il
fallait
pour
aggraver
le score
par
Filip
Djordevic
(82e).
L’attaquant
nantais,
entré
en jeu
quelques
minutes
plus
tôt
à la
place
d‘Aurélien
Capoue,
reprenait
du plat
du pied
un très
bon
centre
de Rémi
Maréval.
Steeve
Elana
ne pouvait
rien
et le
FCNantes
menait
2-0.
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Le
match
était
plié
et les
joueurs
de Pascal
Janin
se révoltaient
enfin.
Guillaume
Moullec
sauvait
sur
sa ligne
la
volée
d’Antony
Gauvin
(85e),
suite
à un corner
frappé
par
François
Masson.
Finalement,
le Stade
Brestois
sauvait
l’honneur
par
l'intermédiaire
de Romain
Poyet
(91e),
à bout
pourtant,
qui
trompait
Heurtebis pendant
les
arrêts
de jeu.
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Trois
points
de plus
au compteur
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La
Maison
Jaune
s’est
donc
imposée
2 buts
à 1
au stade
Francis
Le Blé.
Si le
groupe
de Michel
Zakarian
a fait
une
bonne
opération
sur
le plan
comptable,
le jeu
proposé
reste
toujours
aussi
médiocre.
Le prochain
match
contre
Bastia,
à la
Beaujoire,
devra
être
d’une
autre
teneur,
sous
peine
de se
mettre
encore
davantage
de supporters
à dos.
Car
gagner
et remonter
en Ligue
1, ça
ne servirait
pas
à grand
chose,
si c’est
pour
jouer
ce style
football
ennuyeux.
On n’ose
pas
imaginer
le résultat
contre
Lyon,
Nancy
et Bordeaux
ou encore
Marseille,
en jouant
de la
sorte.
Monter
en championnat
élite,
c’est
bien,
mais
y rester
ça serait
encore
mieux.
Pour
y rester
et y
faire
bonne
figure,
il faut
gagner
certes,
mais
il faut
avoir
un fond
de jeu
conséquent,
sous
peine
de grande
désillusion...
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la feuille
de match
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l'historique
entre Brest
et
Nantes
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février 2008 |
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