Le 1
mars 2008 |
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Les
Pingouins
ont
fait
trembler
les
Canaris
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Les
Pingouins
aurait
pu clouer
le bec
des
Canaris
sans
une
énième
perte
de points
en toute
fin
de match.
La Maison
Jaune
s'en
sort
bien
grâce
à son
buteur
providentiel,
Filip
Djordjevic,
auteur
de 5
buts
en 6
rencontres
de championnat.
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Duel
des
extrèmes
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Le
stade
de la
Beaujoire
comptait
plus
de 21
000
supporters
présents
pour
voir
cette
opposition
entre
l’avant-dernier
au classement,
Libourne
Saint-Seurin
et le
dauphin
du Havre,
le FCNantes.
Près
de 200
inconditionnels
des
Pingouins
avaient
fait
le déplacement
sur
les
bords
de l’Erdre..
Claudiu
Keserü
foulait
à nouveau
la pelouse
de la
Maison
Jaune,
mais
sous
les
couleurs
libournaises.
L’attaquant
roumain,
prêté
jusqu’en
fin
de saison
pour
obtenir
du temps
de jeu,
savait
que
sa position
serait
difficile,
être
adversaire
de « son »
club
nantais,
pour
lequel
il a
un profond
respect,
n’était
effectivement
pas
une
tâche
aisée.
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Filip
Djordjevic
titulaire
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Michel
Der
Zakarian
alignait
un 4-4-2.
Flip
Djordjevic
était
titulaire
pour
la première
fois
depuis
son
arrivée
sous
les
couleurs
nantaises.
Rémi
Maréval
reprenait
place
sur
côté
gauche
de la
défense.
Stefan
Babovic,
en manque
de rythme
depuis
sa sortie
sur
blessure
à Sedan,
était
sur
le banc
et l‘animation
du couloir
gauche
était
confiée
à Aurélien
Capoue.
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Claudiu
Keserü
respecte
Nantes
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Le
premier
quart
d'heure
se soldait
par
une
opposition
au milieu
du terrain,
aucune
des
deux
équipes
ne prenait
l’ascendant
sur
son
adversaire.
Le portier
libournais,
Laurent
Pionnier
n’était
pas
mis
en danger,
et il
était
de même
pour
Guy-Rolland
N’Dy
Assembé,
dans
le but
nantais.
Les
joueurs
de Didier
Tholot
formaient
un bloc
équipe
compact
et restaient
concentrés
pour
enrayer
les
rares
offensives
Jaunes
et Vertes.
L’équipe
de Michel
Der
Zakarian
était
incapable
de prendre
le jeu
à son
compte
et devait
se contenter
de coups
de pied
arrêtés
pour
essayer
d’inquiéter
les
Pingouins.
Deux
frappes
d’Harlington
Shéréni
dans
cet
exercice,
mais
les
deux
coup-francs
étaient
repoussés
par
le mur
adverse.
Quant
aux
Libournais,
ils
se montraient
un peu
plus
dangereux
collectivement,
à l’approche
du but
nantais,
notamment
par
l’intermédiaire
de Claudiu
Keserü
et d’Anthony
Moura.
Ce dernier
réussissait
un petit
festival
côté
gauche,
avant
d’éliminer
Kévin
Das
Neves
et d’adresser
un bon
centre
sur
lequel
Keserü
démontrait
ses
talents
de buteur.
L’attaquant
roumain
coupait
la trajectoire
du ballon
au premier
poteau
et déviait
le cuir
au fond
des
filets.
Claudiu
Keserü
contenait
sa joie,
par
respect
pour
la Maison
Jaune.
On jouait
la 18ème
minute
et Libourne
menait
0-1.
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Nantes
égalise
sans
convaincre
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La
Maison
nantaise pâlissait
minute
après
minute
et abusait
de longs
ballons,
jusqu’à
ce que
sur
l’un
d’entre
eux,
David
De Freitas,
plus
appliqué
que
ses
partenaires,
trouve
Capoue
dans
le couloir
gauche.
L’ancien
joueur
de Romorantin
servait
Rémi
Maréval,
qui
centrait
vite
et bien
pour
trouver
De Freitas,
au départ
et à
l’arrivée
de l’action.
Le milieu
de terrain
nantais
contrôlait
proprement
le cuir
et trompait
Pionnier
du plat
du pied.
Le FC
Nantes
venait
d'égaliser
à la
30ème
minute
de jeu
et on
pouvait
espérer
que
ce but
allait
réveiller
les
Canaris.
Mais
ce match
était
un étalage
de médiocrité,
de passes
ratées,
de contrôles
défaillants
ou de
mauvais
choix
collectifs.
Toute
la panoplie
y est
passée,
c’était
à se
demander
si les
joueurs
de Der
Zakarian
étaient
venus
jouer
un match
de championnat,
ou une
rencontre
amicale
qui
n’imposait
aucune
concentration.
Trop
de nonchalance,
pas
assez
de professionnalisme,
et face
à autant
de négligence,
les
joueurs
de Tholot
auraient
pu reprendre
l’avantage
juste
avant
la pause.
Keserü
(45e)
était
au ballon
pour
exécuter
un coup-franc
côté
droit,
il enroulait
parfaitement
le cuir,
mais
sa frappe
s’écrasait
sur
le poteau
de Guy-Rolland
N’Dy
Assembé.
Monsieur
Auroux
renvoyait
les
deux
équipes
aux
vestiaires
sur
un score
de parité,
qui
était
flatteur
pour
la Maison
Jaune.
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Libourne
reprend
logiquement
l'avantage
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Le
début
de la
deuxième
période
n’était
pas
plus
convaincant
dans
l'animation
offensive,
côté
nantais.
Quant
à leurs
adversaires,
ils
étaient
appliqués
à ne
pas
prendre
de but
dès
l’entame
de jeu.
Les
duels
au milieu
de terrain
se faisaient
plus
intenses
et viriles.
Si les
Canaris
ne parvenaient
toujours
pas
à construire
à l’approche
des
vingt
derniers
mètres
et donc
à se
montrer
dangereux,
ce n’était
pas
le cas
des
Pingouins.
A la
53ème
minute,
Moura
profitait
de l’apathie
nantaise
et adressait
une
belle
frappe
sur
laquelle
le portier
nantais
était
à la
parade
pour
repousser
le cuir.
Mais
N’Dy
Assembé
n’était
pas
aidé
par
ses
partenaires,
plus
spectateurs
qu’acteurs,
et le
ballon
revenait
dans
les
pieds
de Moura,
qui
redonnait
l’avantage
à Libourne.
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Djordjevic
le sauveur
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Michel
Der
Zakarian
décidait
de faire
un peu
de coaching.
Stefan
Babovic,
Ricardo
Faty
et Mamadou
Bagayoko
remplaçaient
respectivement
Kévin
Das
Neves,
Harlington
Shéréni
et Nicolas
Goussé.
Ce dernier
était
transporté
au CHU
de Nantes,
victime
d’un
coup
au plexus.
Les
Canaris
semblaient
vouloir
se révolter
et jouer
enfin
un cran
plus
haut,
plus
vite
et avec
de meilleures
intentions
collectives.
Mais
face
à une
équipe
libournaise
bien
regroupée
et solidaire,
les
joueurs
de Der
Zakarian
n’arrivaient
pas
à se
créer
de véritables
occasions.
Le jeu
devenait
plus
physique
et les
duels
plus
appuyés
et à
la limite
de la
régularité.
Pourtant
Bagayoko
a eu
le ballon
d’égalisation,
sur
l’une
des
rares
actions
dangereuses
nantaises,
mais
il perdait
son
face
à face
avec
Pionnier
(69e).
Maréval
et Babovic
adressaient
quelques
bons
centres
dans
la surface
de vérité,
mais
le portier
adverse,
bien
soutenu
par
sa défense,
faisait
bonne
garde
et repoussait
tous
les
ballons.
Les
Pingouins
explosaient
vite
vers
l’avant
et orchestraient
quelques
contres
rapides,
mais
sans
réel
danger.
Libourne
pensait
tenir
la victoire.
Un succès
que
les
joueurs
de Didier
Tholot,
expulsé
après
l’heure
de jeu,
n’avaient
pas
volé,
mais
une
nouvelle
fois,
dans
les
ultimes
minutes,
ils
allaient
laisser
échapper
des
points
précieux
dans
la course
au maintien.
Alors
que
Moura
était au sol, certes
victime
d’un
coup
porté
par
Guillaume
Moullec, mais
il en
rajoutait
et l'arbitre
laissait
jouer
logiquement.
Sur
l'action,
la Maison
Jaune
contre-attaquait
dans
le couloir
droit
par
l’intermédiaire
de Capoue.
Le milieu
de terrain
nantais
adressait
un bon
centre
vers
Djordjevic,
buteur
providentiel,
qui
ne laissait
pas
passer
sa chance
et égalisait
du pied
du gauche.
On jouait
la 88ème
minute
de jeu
et Libourne
pouvait
se sentir
lésé.
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Fin
de match
houleuse
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Les
dernières
minutes
de la
rencontre
étaient
à l’image
du match,
brouillonnes
et confuses,
viriles
et peu
fair-play.
Dans
ce contexte,
monsieur
Auroux
a été
au niveau
des
22 acteurs
et n’a
pas
su faire
respecter
le règlement,
comme
il aurait
dû le
faire.
L’expulsion
de Bagayoko
(89e)
était
certes
justifiée,
un tel
comportement
est
inexcusable
sur
un terrain
de football,
mais
le portier
libournais
aurait
dû connaître
la même
sanction,
ayant
été
averti,
lui
aussi,
d’un
carton
jaune
quelques
minutes
plus
tôt.
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|
Nantes
construit
sur
des
incertitudes
|
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Les
Pingouins
méritaient
incontestablement
mieux,
mais
une
nouvelle
fois,
la fin
de match
les
privait
d'un
exploit
et des
3 points
qui
leur
tendaient
pourtant
les
bras.
Quant
au groupe
de Michel
Der
Zakarian,
s’il
reste
en haut
du classement
grâce
à ce
point
arraché
dans
les
dernières
minutes,
ce n’est
pas
avec
ce jeu
et cette
envie
qu’il
pourra
espérer
jouer
autre
chose
que
le maintien,
l’an
prochain,
en Ligue
1. Autant
de médiocrité
et de
suffisance
ne forment
pas
une
base
solide
pour
construire
l’avenir
avec
sérénité.
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la feuille
de match
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l'historique
entre Libourne
et
Nantes
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|
Pascal
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Le 1
mars 2008 |
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