S'il ne regrette pas ses prises de position de l'hiver dernier, le gardien du FC Nantes n'a maintenant qu'un objectif en tête : réussir une belle saison. Confession d'un homme homme blessé avant la venue de Lyon à la Beaujoire.

Apaisement. Le gardien des Canaris ne regrette aucune de ses prises de postition passées. Mais il réclame aujourd'hui un peu de sérénité et de calme. Surtout à l'heure d'accueillir, dimanche, Lyon et son ami Coupet. Dépouillé de son étendard de chevalier blanc qui guerroie contre les turpitudes ou qui pointe le doigt sur des seigneurs qui ne le sont pas toujours, Mickaël Landreau a rangé les armes. La démarche tranquille, reposé, le sourire d'un jeune homme retrouvé balisent ses propos d'une sérénité nouvelle. Il est heureux en quelque sorte, en paix avec lui-même et tient à le rester. On ne l'y reprendra donc plus de sitôt à chevaucher l'actualité comme il l'a entrepris l'hiver dernier, lorsque Nantes a vécu une de ses heures les plus sombres, les plus intenses aussi. "C'était nécessaire", répète-t-il encore aujourd'hui, en se remémorant une tranche de son existence qu'il n'espère plus revivre. Par Patrick Dessault (FF)

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Mis en ligne le 3 février 2009