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FC Nantes quoi qu'il arrive

A bien écouter, on entendrait déjà les esprits chafouins se gausser d'un possible couac nantais dans la catégorie des Coupes d'Europe. A vrai dire, ça fait froid dans le dos. Non pas que l'hypothèse d'un dramatique baptême - malheureusement crédible - ne tienne pas la route, tant les Canaris bredouillent leur maîtrise quand Porto balade sa noble armada. Mais ça glace les sangs quand même. Par conviction. Dès lors qu'on engagerait sur l'écran de l'Europe un produit champion « made in France », ce serait,  paraît-il,  tout pour la gagne et rien dans les tronches ?  On

entend déjà regretter l'ère parisienne et son invicibilité record en poule de qualification. Vrai, c'était différent, chouette et respectable aussi. Mais c'est fini. Aujourd'hui c'est Nantes qui s'engage chez les champions du continent, et il n'y a pas, même conjoncturelle, de raison objective à le regretter au coin du zinc. Bien au contraire. Pourtant, le moins qu'on en voit, c'est que les Nantais ne friment pas aujourd'hui. Ce n'est pas le moment. On connaît leur tribut payé à la scoumoune, laquelle les drague depuis l'entame du championnat.  Par Damien Ressiot (FF)

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Article écrit par Damien Ressiot pour France Football n° 2 579 (septembre 1995)

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Article écrit par Damien Ressiot pour France Football n° 2 579 (septembre 1995)

FCNhisto.fr  ©  Mis en ligne le 3 janvier 2010

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